Venezuela : coup de projecteur sur les zones d’ombre médiatiques
19 février 2014 13:45, par DidierF
Vous avez là une très belle illustration de ce que Marion Sigaut décrit comme "Lumières". Elle disait quelque chose comme "Les quelques-uns qui dirigent et éclairent le reste de la population et qui sont nourris par ceux-ci". Ces gens se sont retirés dans un bureau, y ont défini ce qu’est la réalité et refusent depuis lors tout ce qui la contredit. L’omission est l’une des options.
Cette opération est possible par évacuation de toute transcendance. Sans elle, n’y a plus moyen de regarder ce qui sort de leur vision du monde. Le monde cesse d’exister. Il ne reste que leur vision et elle est confondue avec la réalité.
On va se payer un de ces murs. Ça va faire très très mal.
Vous passez un mauvais moment. Ce n’est rien par rapport à ce qui nous arrive dessus. La meilleure image de ça m’est donnée par le film "Cloud Atlas". Le monde de la corpocratie et sa suite sont des anticipations de notre monde.