La politique selon Jacques Attali
27 juin 2014 15:46, par FrédérickJ’avoue que quand j’ai lu ce livre, on était dans un autre millénaire...
Mais ce serait quand même bien de remettre les pendules à l’heure plutôt que d’avaler ce que nous raconte cette fausse autorité intellectuelle.
"L’Art de la Guerre" parle tout simplement de la guerre et de ses ramifications au niveau stratégique.
Ensuite, des textes appelé "L’Art de la Guerre" à cette époque en Chine, apparemment il y en avait pas qu’un seul mais celui-ci aurait survécu aux oubliettes de l’Histoire à cause de son originalité.
Il semblerait que l’originalité de celui-ci viendrait du fait que pour la première fois, un auteur parle de l’importance de la maîtrise de l’information : comment votre ennemi vous perçoit, comment manipuler les différents types d’espions, etc...
Bien sûr, on attribue cette "objectivité" de l’auteur à son éventuel cynisme et on fait la même chose avec "Le Prince" de Machiavel.
C’est vrai aussi que les concepts de ces deux livres sont de nos jours appliqués dans différents domaines.
Mais le baratin pseudo-intelligent de Attali ne reste que des baffouillements suffisants.
"L’Art de la Guerre" peut tout simplement être appliqué dans un domaine où des entités s’affrontent de temps à autres.
Ces vrais pour des nations tout comme ça peut être vrai dans le domaine de l’économie. Mais la voie de l’entendement et de la prospérité commune gagée par des garanties communes, celles-ci obtenues -c’est juste- par de possibles châtiments réciproques, reste la voie de l’équilibre et de la continuité, contrairement à ce que dit Attali avec ses notions de destructions.
Et bien sûr, la diplomatie existe de toutes façons aussi dans le monde des affaires, on appelle ça "négocier".
Donc les bêtises ânonées par cet individu ne font en fait que reflèter l’économie prédatrice et entropique qui détruit actuellement les valeurs positives des civilisations humaines.
Avec ce genre de phénomène comme conseiller au gouvernement pendant trente ans, on ne s’étonne plus de la mouise dans laquelle nous nous trouvons !
Mais a-t-il seulement vraiment lu Zun Tsu ? Ou un assistant pistonné lui aurait-il fait un mauvais résumé ?
Parce que rappelons quand même que le message de Sun Tzu c’est : "arriver à la victoire sans verser une goutte de sang" et non pas "détruire l’autre".
Mais quelles cuistreries entend-on de nos jours...