Notre économie est morte et notre futur est passé derrière nous, le jour où nous avons prétendu que l’oisiveté et l’assistanat c’était la démocratie, le travail et l’effort, ses contraires, l’esclavage.
Faute de travail productif, pour financer la société de l’oisiveté et de l’assistanat, nous avons emprunté.
Pour rembourser nos emprunts, nous avons reemprunté et pour rembourser les emprunts des emprunts, nous avons spéculé, la spéculation n’étant que le mirage en forme de spirale de la richesse que ne pouvait plus nous procurer le travail survivant trop rare et plus rémunéré.
La spéculation est une fiction, une richesse mensongère puisqu’elle n’a aucune contrepartie, ne repose sur aucun enrichissement autre que celui de ses délires spéculatifs.
Au plus haut la spéculation sera montée, au plus bas elle descendra mais ce jour là, qui arrive bientôt, tout le travail qui hier faisait notre richesse, notre dignité et en défintive notre liberté aura disparu.
Notre société ressemblera alors à Berlin en 1945 et sur ses ruines, il faudra donc recontruire : par le travail.
Il faut urgemment restaurer la valeur travail.
La célébrer et la rémunérer plutôt que comme nous le faisons la moquer et la démonétiser.