Le régime de Kiev, prêt à sombrer, espère l’aide des États-Unis
2 février 2015 23:56, par Penn FurUne question à un Ukrainien visiblement bien informé aujourd’hui au sujet de l’état moral du “reste” des Ukrainiens, tout ceux hors du Dombass. Sans pouvoir toutefois en affirmer la véracité, ces informations restent je crois quand même utiles, c’est pourquoi je me permet de les partager.
Q : « Quelle est la situation dans le reste de l’Ukraine ? »
Odessa et Kharkov sont en ébulition. Les forces armées et de police déployées dans ces 2 villes sont très importantes. Les problèmes sociaux et économiques y sont très durs.
Les distritcs de Zaporozhye et Kherson sont au bord de la guerre civile. De même des problèmes sociaux et économiques forts.
Lvov et Ivano-frankovsk (Ouest Ukraine) sont eux aussi en ébulition. Les gens ordinaires se refusent à soutenir la guerre. Ils connaissent également un lot important de problèmes économiques.
Dnepropetrovsk est totalement sous le controle du "gros porc" Kolomoyski. Lui et ses troupes y contrôlent absolument tout. Ils controllent aussi le Téléphone, Internet, les Postes.
Dans les autres districts.. Faire la comparaison avec le Detroit des années 90 n’est pas exagéré. Le chômage massif a apparu soudainement. Des gens mendient dans les rues, de vastes zones sont privées d’eau d’électricité et de chauffage.
La région du Nord Est, au dessus de Kharkov est proche du cataclysme social et de l’explosion. La zone est proche de l’état de famine. Des gens ont déjà assiégé les bureaux de l’administration pour manifester leur colère, voir “simplement” pour dégager la sangsue de petits barons locaux envoyés là par Maidan pour mener la loi de Kiev.
Kiev est alimentée. L’argent de la guerre apporte des denrées. Les “nouveaux riches” de Maidan jouissent d’une situation ubuesque de vie facile, presque de luxe et ont des facilités à voyager vers l’EU. Ca reste l’appanage d’une petite minorité. Les gens ordinaires gèlent et vivent à la bougie. Les coupures de chauffage et d’électricité sont nombreuses dans les banlieues. Les gens simples n’accèdent plus aux services communaux et sociaux. Ils essayent de survivre, juste en capitalisant sur leurs maigres économies, arrêtant de payer les factures, les taxes et s’organisants en groupes de survie.