Le dessinateur est confus, comme à chaque fois que l’on essaie de "moraliser" le discours. Même le mot "liberté" est de trop dans "liberté d’expression". Ce mot, à géométrie variable, dépend trop de qui la définit. Le dessinateur est assez intelligent pour comprendre que la démocratie, c’est quelque chose de bruyant, quelquefois con, mais par définition qu’il faut qu’il y en ait pour tout le monde.
Je pense aussi qu’il comprend que la mise en marché de l’Holocauste, auquel il a lui-même participé (et il faut bien l’admettre tiré aussi profit), a été exploitée à fond la caisse par le sionisme international, mais que c’est aussi quelque chose qui peut péter à la figure de TOUT le monde, à force de trop en mettre, ou de trop en vouloir, et de nous pourrir la vie.
Dieudonné n’appelle pas à la haine, ce sont ses détracteurs qui se lèvent la nuit pour le haïr. Lui ne fait qu’exprimer des opinions et exercer son métier : c’est-à-dire faire rire. Évidemment, le hic est qu’il le fait sans doute avec trop de talent au regard de son auditoire monstrueux de tarés finis. C’est surtout comme ça que je m’explique la haine sans fin que lui voue la compétition, et la pleurniche. Mais il faut bien l’admettre : on sort quand même plus heureux de son spectacle que d’un visionnement de la Shoah, ou d’une lecture de MAUS. Quand même ! Même Spiegelman devrait être d’accord là-dessus.
Allez pleurine, cesse de te faire du mal : si Dieudo te fait pas rire ou te donne des boutons, change de chaîne.