Ces affirmations à l’emporte-pièce, sans sources, sont ridicules. Pourquoi Wall Street, qui selon Sutton, avait contribué à mettre en place le bolchevisme, aurait-il cherché à le détruire ? Aucun mot sur la conférence de Gênes et sur son principe (cf. Le livre blanc de la C. De G.) d’économiser l’or, c’est-à dire d’introduction de l’étalon de change or, avec seulement deux monnaies convertibles, le dollar US, et la livre Sterling, et corrolaire essentiel, la capacité des autres banques centrales de considérer dans leur bilan les réserves en USD et en Sterlings comme des équivalents or, avec bien sûr liquidation des clearings. La séparation de l’URSS et de l’occident était indispensable car il fallait bien dans ce système financier international compenser par des livraisons d’or soviétique les réserves en or des banques centrales occidentales et de l’économie occidentale structurellement inflationiste. Des shaddocks qui pompent chez les soviets, et les compteurs qui tournent à Wall Street, afin de concentrer le monopole de l’or : une pompe à or mondiale avec des shaddocks, d’un côté asservis, et satisfaits de l’autre, contrôlés de part et d’autres par des marionnettes tenues par une même main. Le meilleur symbole de tout cela nous est familier à tous depuis l’enfance : des personnages qui se battent sur la scène du théâtre de Guignol de l’Avenue Matignon. Prendre conscience de cela, c’est le début de la route de la déshaddockisation. Ne plus perdre de temps dans l’aliénante douche écossaise de cette fausse opposition apparente, et dépasser l’oisiveté inoculée à dessein depuis des lustres en conséquence de l’amour du faste et de l’esprit de cour qui ont déraciné l’esprit de service. En un mot, fermer sa gueule et ne plus écouter les opposants, mais se mettre au boulot avec ses potes. Enraciner contre le déracinement, en mettant en oeuvre des projets communs, hors de leur tambouille.