Exploit : Alain Jakubowicz bat son propre record d’antiracisme
12 juin 2015 17:36, par MEIERS
Ce qui est juste curieux avec Jakubowicz, c’est qu’il n’aie jamais fait la proposition de débaptiser les rue dédiées à Pierre Mendès-France. En effet la plupart des citoyens ignorent que l’ancien Président du Conseil de la IVème république est issu d’une longue lignée d’esclavagistes bordelais.
L’un de ses ancêtres Isaac Mendes avait défrayé la chronique judiciaire dans les années précédant la Révolution Française. Il était revenu des Antilles françaises à Bordeaux avec deux esclaves Guillaume Pampy et Amynte Julienne dans ses bagages Or, si à cette époque l’esclavage était en vigueur dans les colonies françaises, ce n’était pas le cas en métropole. Lorsque les deux esclaves antillais découvrirent le pot aux roses, lassés des mauvais traitements qu’ils subissaient ils firent faux bond à leur propriétaire. Ce dernier, furieux de perdre sa propriété intenta un procès pour rentrer dans ce qu’il considérait être ses droits. Malheureusement pour lui les juges de Bordeaux confirmèrent la liberté des deux noirs antillais, condamnèrent Mendès aux dépens et à payer à ses serviteurs un gage pour les services rendus depuis leur arrivée sur le sol français métropolitain. Celà pourrait être le sujet d’un édifiant film antiraciste, mais, compte tenu de la forte représentation d’une communauté dans les milieux du cinéma et de la télévision, il n’est pas sûr que l’on verra de sitôt, deux jeunes esclaves antillais dans le rôle des héros positifs, luttant pour leur liberté et leur dignité et un juif bordelais dans le rôle de l’esclavagiste cupide !