Silly science.
Cette « chercheuse » (lol) bosse dans un département de « psychologie et neuroscience » (en réalité : psychologie expérimentale à deux sous) d’une de ces facs en carton-pâte comme on en trouve partout aux states et au canada.
Voici : http://www.amymuise.com
Ce genre de pseudo-études par des pseudo-chercheurs ne vaut rien ; typiquement, aux usa et canada c’est de l’équipement à foison, valant des millions et des millions, pour des études menées par des demeurés. On le sait, il vaut mieux peu de moyens mais de très bonnes stats et d’excellentes interprétations. Et pour ça, il faut de vrais cerveaux.
Alors avant de parler de « lien entre sexe et bonheur », déjà faudrait-il définir sérieusement le bonheur. A part des poncifs à destination de la race d’esclaves que nous sommes, tel que l’amour hollywoodien par exemple, il ne sera jamais fait aucune allusion au vrai bonheur, forcément transcendant.
Mais ces pseudo-études sont de la pisse pour d’autres raisons :
1. Fondées sur des témoignages. Autant écouter des ragots de concierges puisque a. l’échantillon (ou plutôt les gens qui le constituent) peut mentir et b. le hasard n’est pas garanti. Mème sur des échantillons de n = 25k.
2. Le présupposé est que le sexe rend heureux, mais à part une corrélation, tout n’est qu’interprétation. Et on sait que ce genre de pseudochercheurs interprètent à l’aune de l’air du temps, pas en fonction de la vérité. En outre, il peut ne s’agir que d’une synchronicité. Même si c’est de la corrélation, ce n’est pas un rapport de cause à effet.
3. Particulièrement pour cette étude, la tendance lourde serait plutôt que c’est le bonheur qui a pour conséquence le sexe puisque les riches sont globalement plus heureux que les pauvres et que le fric amène les femmes. Ainsi, ce que cache le bonheur tel que présupposé ici, c’est forcément le fric. Même pour un couple c’est le cas puisqu’un couple a l’avenir incertain et précaire sera moins heureux et copulera donc moins qu’un couple prospère, qui copulera plus puisqu’il sera plus heureux.
Il faudra aussi m’expliquer comment cette débile a pu mener une étude durant 23 ans vu son âge. Si c’est une méta-analyse il faut d’autant plus voir d’où elle a tiré les données.
Je n’ai pas plus de temps à accorder à ce genre d’études factices, il en sort de plus en plus chaque année et ça ne fait que commencer. La science est frelatée et ce n’est pas près de s’arranger. 90% des études sont bonnes pour la poubelle.
MV