Ma dernière expérience à la CAF :
ayant besoin d’un document, on m’invite, au téléphone, à me rendre directement au guichet pour l’obtenir plus rapidement.
Je mets les souliers et cours au bureau le plus proche du centre de Paris.
Évidemment, grand vigile à l’entrée qui fait ouvrir le sac de tout le monde.
Je me retrouve devant un petit bureau, cependant assez long pour deux préposés, après avoir pris un N° d’arrivée. Rien d’autre dans l’établissement, le local doit faire 20 m2.
J’explique mon cas en deux mots, la personne m’indique alors comment obtenir ce dont j’avais besoin : "vous ressortez, et avec le code que je viens de vous donner, le guichet extérieur (type DAB), sur le trottoir, vous délivrera votre document".
Du ton aimable qui me caractérise : "vous vous foutez de moi !".
La bécasse reste bouche bée.
Pensez-vous que mon compliment ait été comptabilisé dans les "agressions" ?
Ce qui est amusant, c’est que tous les gauchiasses qui bossent dans ce genre d’établissement ne comprennent pas que c’est leur boulot qui fout le camp avec les automates, comme partout ailleurs, leurs syndicats ne le leur disent pas ?
Étonnant, non ?
Pour ce qui est des réactions violentes, souvent justifiées, des demandeurs, il faut savoir que pas mal de guichetiers ont une vraie formation pour les gérer. Ils savent donc comment limiter la casse des deux côtés et calmer le méchant.
La personne qui se prend en pleine gueule qu’elle n’a plus droit à rien, justifié ou non, elle, n’a pas eu droit à une telle formation. C’est donc elle qui se prend le plus de violence sans savoir la gérer !
Le guichetier n’est pas en situation de désespoir absolu, lui.