La loi Travail est entrée en vigueur
3 janvier 2017 15:20, par Domino
Cette réforme est à l’image des précédentes : on donne quelques prérogatives aux salariés, encadrées par de multiples règlements et en échange, on alourdit encore les contraintes et coûts des entreprises. Ce système donnant-donnant n’a fait que créer du chômage depuis des décennies.
Dans un marché quel qu’il soit, des contraintes trop importantes provoquent des pénuries. C’est la même chose pour le marché du travail.
En dehors de règles générales claires (et qui ne nuisent pas davantage aux PME qu’aux grandes entreprises), l’Etat n’est pas le mieux placé pour savoir ce qui est bon pour les salariés. Quand ses "bonnes" intentions se transforment en coûts supplémentaires, le chômage suit.
Le pire est que, malgré les règles et contraintes pléthoriques qui sont incapables de s’adapter à la diversité es entreprises, à cause du chômage qui en est la conséquence, les salariés ne sont pas en position de force pour négocier. Ils sont même démunis quand les règles ne sont pas respectées.
Les individus savent mieux que l’Etat ce qui est bon pour eux. Pour le travail comme pour le logement, la liberté contractuelle doit primer : quand un contrat est signé entre deux parties, c’est que chacune pense y trouver un intérêt même si ce n’est pas l’idéal qu’il recherchait.
Exemples : quand l’Etat décrète que tel logement n’est pas assez grand pour être loué, il prive quelqu’un qui s’en contente d’un loyer à bas prix. Est-ce mieux de dormir dans la rue ?
Si un chômeur est prêt à accepter certaines conditions de travail plutôt que de rester au chômage, pourquoi l’en empêcher par une règle qui vise à protéger ceux qui sont déjà en poste ?