Comment "journalopes" et "merdias" se sont répandus sur les réseaux
7 janvier 2017 18:48, par Jérôme
On peut voir une fois de plus le décalage entre la ligne éditoriale promue par les journalistes et les commentaires des lecteurs, majoritairement hostiles. Bien entendu, on pourra objecter que cet article aura pu s’attirer les foudres de la "fachosphère" et que donc ce sont leurs défenseurs qui se sont en quelque sorte ligués pour commenter en masse, que ce sont en somme des "trolls". Pourtant cette accusation est facile et fallacieuse, car je doute que les représentants de la "fachosphère" passent leur temps sur les sites de gauche, et ce d’autant plus que ces derniers ne sont censés lire et voir que ce qui les arrange (mais visiblement la réciproque n’est pas vraie...). Et de leur côté les commentaires, il suffit de voir d’autres articles de "Libé" (et le reste), sont toujours chaque fois un peu plus en décalage net avec les "idées" défendues par nos chers journalistes. C’est un peu la même chose avec le sondage que Bourdin et RMC avaient pondu il y a peu sur la crédibilité de sa profession : comme il n’ont pas vraiment pu accuser les "fachos", le sondage à disparu de tweeter (sauf erreur).
Quand on ne peut plus lancer d’anathème, ou plutôt que ce dernier à perdu sa force, soit on parle de l’annexe, du superflu, soit on escamote le propos.
En fait, c’est une sorte de méthode Coué que nos journalistes pratiquent : ce n’est pas le manque absolu de crédibilité qui nous minent disent-ils, mais ces horribles fâchos, qui sont partout sur internet...
Mais ce qu’il y a de plus incroyable dans cette histoire c’est que malgré tout les gens continuent à croire que des hommes politiques au pouvoir depuis plus de trente ans (je ne parle pas de MLP) ont encore une étincelle de crédibilité, puisqu’ils sont prêts à voter encore une fois pour eux (je pense ici à Fillon surtout) ! Les journalistes, méprisés voire haïs, ont donc servi de déflecteurs, de "fusibles".