Voilà pourquoi je regarde le mouvement végan et consort avec un œil circonspect.
Car dans ces mouvements cette question revient régulièrement. Et au final, la discussion s’apparente à une conversation entre Hilter et Himmler. Ou comment éliminer une partie de la population qui n’est plus utile ou indésirable. Indésirabilité voulu et jugé par ceux la même. Car les végan ne veulent pas s’auto éliminer. Ce sont les Autres, le problème.
Cette question peut être posée mais je ne suis pas d’accords avec l’idée selon laquelle l’humanité est un bloc, coupable devant la nature et la Terre.
Il faudrait définir ce qu’est l’humanité. Pour ma part l’humanité ce sont des civilisations différentes, avec un niveau de développement technologique et de conscience parfois au antipodes. Enfin, la moitié de l’humanité vit toujours comme au moyen âge, et une grande part de l’autre moitié ne fait que survivre dans un système qu’ils ne comprennent pas toujours et dont les puissants font tout pour leur laver le cerveau.
C’est une question dangereuse surtout lorsqu’on fait le plus grand des amalgames. Le piège réside dans la vision unitaire de l’humanité. Pour moi il n’y a pas une humanité mais des humanités qui ont un rapport avec la nature et la Terre différent.