Un endettement quasi-nul et des reserves de change solides
Faisant l’amer expérience durant les années 90s de la dépendance au FMI, l’Algérie de 2017 peut se targuer d’être l’un des rares pays africains à posséder une dette extérieure quasiment nulle. Le FMI conjointement avec la Banque mondiale a classé l’Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. En effet, L’Algérie a achevé le remboursement anticipé de la totalité de sa dette rééchelonnée, passant ainsi d’un endettement qui s’élevait à 33 Milliards $ en 1996 contre à peine 400 millions $ en 2016. A contrario, en 2012, l’Algérie s’est permis le luxe de prêter au FMI près de 5 milliards $ tout en effaçant à plusieurs reprises et sans contrepartie les dettes de plusieurs pays africains.
Oran
Mieux encore, l’Algérie s’est constituée une réserve de changes conséquente qui lui a permis d’absorber la chute des cours du pétrole et ainsi éviter une faillite économique certaine. Des spécialistes et autres économistes, dont les hypothèses ont été largement relayées par des médias tel que TSA (Récemment associé au média marocain « DESK »), prédisaient une chute sévère de ces réserves en 2017, ce qui constituerait les prémices d’un chaos total en Algérie. Sauf que, la banque mondiale dans son dernier rapport a estimé les réserves de change algérienne à 109 Milliards $ au premier trimestre 2017, ce qui confirme la promesse du premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a déclaré lors de la réunion de la tripartite en mars dernier, que l’année en cours devrait clôturer avec des réserves de change supérieures à 100 milliards de dollars.
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