Les salariés de Carrefour manifestent contre le "plan de transformation Bompard"
24 décembre 2017 07:47, par une-idée
Pour éviter les vols à l’étalage tout en gardant en vie les magasins physiques et l’animation de la rue, on pourrait imaginer de vrais supermarchés où tous les articles seraient présentés de façon traditionnelle : sur étagère, mais seraient de simples reproductions vides (sans contenu). Cela ferait gagner de la place, car on n’aurait besoin que d’un seul article exposé, ou de trois ou quatre seulement.
Cet article (la reproduction réaliste d’une boîte de conserve, par ex) serait équipé d’un marqueur électronique réagissant à un stimulus de l’acheteur.
Lorsque celui-ci clique sur l’article qu’il désire ou le touche avec un crayon électronique, la liste de ses achats intègre l’article voulu. Il n’a plus ensuite qu’à aller retirer sa liste au comptoir, comme on retire déjà certains articles coûteux en grand magasin.
Cette solution permettrait de rétablir les petits commerces de quartier, car le magasin ne serait qu’un entrepôt, à l’arrière de surfaces de distribution, séparées en fonction de la nature de l’article, et qui pourraient se répartir sur toute une rue. Il y aurait donc plusieurs boutiques, correspondant à des rayons de supermarché, avec responsable et vendeur-conseiller pour chacune. Et l’entrepôt lui-même, avec salon d’attente convivial, et hôtes-hôtesses.
Aucun risque de vol à l’étalage ni de police à l’entrée (sauf pour l’entrepôt, très bien gardé). Maintien des emplois. Meilleure responsabilité de chacun (et donc intérêt pour le travail). Participation aux bénéfices. Possibilité pour chacun de faire ses courses dans son quartier.