Ne jamais oublier que les données sont celles de l’utilisateur de votre ordinateur. Rien ne prouve que l’utilisateur, ce soit toujours vous. Si on vous reproche un jour d’avoir visionné toutes les vidéos d’Alain Soral, et que le tribunal soit présidé par Haziza, dites que votre ordinateur est aussi utilisé par d’autres personnes. D’ailleurs c’est un de vos potes, dont vous ne connaissez malheureusement que le prénom, qui a téléchargé toutes ces vidéos sur votre ordi...
Une précaution élémentaire, quand même : planquer les téléchargements sur un disque dur amovible, et bien le dissimuler. Si la police de la pensée le trouve sous votre lit, dites qu’il a été laissé là par quelqu’un d’autre.
Google est une société américaine, et donc peu encline à répondre aux réquisitions de la police française. Les Américains demandent toujours une "subpoena" délivrée par un tribunal américain pour répondre aux demandes des polices étrangères. Autrement dit, un délai de 3 ou 4 ans.
Cela veut donc dire qu’en pratique on ne pourra utiliser contre vous que les données qui se trouvent sur votre ordi, et celles qui sont connues de votre fournisseur d’accès. C’est déjà trop, mais si vous prenez un minimum de précautions, et si vous savez anticiper les questions qu’on pourrait vous poser, ça devient gérable.