Macron s’emmêle les pinceaux sur le Frexit : "Oui, si la France avait tenu un référendum..."
24 janvier 2018 04:00, par Francois DesvignesTout européen souhaite sortir de l’U.E.
Parce que d’une part, l’U.E. n’est pas la civilisation européenne mais son antithèse militante.
Et que d’autre part, alors même que l’U.E. ne serait pas europicide, elle est simplement inefficace : elle n’a pas été au rendez-vous de ses trois promesses, de la paix intérieure, de la prospérité pour tous et de la liberté de chacun.
Elle a au contraire aggravé l’insécurité intérieure par l’immigration de masse, paupérisé les classes ouvrières et moyennes par son fanatisme libéral/libertaire et elle a muselé la classe intellectuelle et la dissidence par son totalitarisme idéologique.
Il faut donc lire le taux d’abstention des 22% non comme une hésitation ou un refus de toute sortie mais comme l’interrogation sur son coût.
C’est parce qu’il n’a pas été répondu à cette question du coût que ne s’est pas révélé la vraie opposition à l’U.E. : 99% (le 1% étant ceux qui en profitent comme le ténia dans les intestins profite de notre nourriture).
Or, il n’a pas été répondu à cette question parce qu’elle a été mal posée : la question n’est pas de savoir ce que nous coûterait demain quelque chose qui n’existera plus mais de montrer combien ce quelque chose nous coûte aujourd’hui, ce pourquoi il n’existera plus demain sans même que nous ayons à nous prononcer dessus : faute de moyens.
Or nous connaissons le coût NET annuel et cumulé de l’U.E. :
L’immigration coûte 80 milliards par an NET et constitue avec l’avortement de masse la cause structurelle de la dette : 2 000 milliards. Ces politiques portent le cachet de l’U.E.
Les six millions de chômeurs, les 10 millions de pauvres (ce ne sont pas les mêmes !) la ruine des classes moyennes, l’effondrement de la fortune de France ont leur cause dans le libéralisme/libertaire fanatique, le sans frontiérisme dogmatique de l’U.E.
La fin de la liberté de conscience et d’expression, le règne de la pensée et de la religion obligatoires sont les verrous nécessaires des deux faillites précédentes : personne n’a le droit de dire ou même de penser que le Titanic coule.
Mais il coule.
Et personne ne nous empêchera de croire ce que l’on voit.
Donc, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle :
La bonne : il coulera même si nous ne faisons rien.
La mauvaise : si nous hésitons encore à prendre les canots c’est que nous sommes suicidaires.
Franchement, était-ce si difficile d’expliquer cela au mois de mai ?