Cet extrait est vraiment très représentatif de ce qui se joue du coté des médias mainstream.
On peut en déduire plusieurs comportements et dérives :
Les journalistes n’informent pas, ils espionnent, dénoncent.
Ils ne critiquent jamais aucun pouvoir en place, sinon de manière hyper-ciblée, ponctuelle ou insignifiante : ce sont des commères d’immeubles. Internet les ravi en réalité, puisqu’ils adorent les petites phrases (ce sont les premiers colporteurs de rumeurs car ils utilisent systématiquement le conditionnel dans leurs phrases). Pratique : plus besoin de réfléchir, de prendre son temps, de recouper les informations. Les médias sont des accélérateurs de particules et j’affirme ici, une profession nuisibles pour la paix sociale et la société.
Leurs analyses sont systématiquement américano-centrées : études américaines, écoles américaines, instituts américains. Ils ne présentent jamais aucun point de vue d’aucun autre pays qui ne fait pas partie de la même sphère. A part eux, le monde n’existe pas, ne réfléchit pas.
Ils mentent et déforment le sens des mots et les concepts ouvertement, sans retenue ni aucun complexe. Ainsi on apprend désormais qu’un troll signifie activiste pro-russe. Ça passe comme une lettre à la poste.
Ils n’ont aucune conscience de ces éléments, et pire, sont incapables de recul ni d’auto-critique. Plus formatés, plus moulés, plus sûr d’eux, plus ignorants, tu meurs.
A chaque fois que vous posez une question à un journaliste, ils résonnent comme des cloches. Posez la même question à un enfant, il y a neuf chances sur dix qu’ils vous sortent une réponse pertinente et de bon sens, même sans connaître quoi que se soit au sujet. Surement un odieux formatage "vieille France", d’où le proverbe "la vérité sort de la bouche des enfants".
D’un journaliste par contre, c’est désormais impossible.