Le National-Socialisme fut une tentative typiquement « teutonne » de restauration de l’ordre ancien à une époque qui lui était devenue organiquement étrangère. Il est impossible de comprendre cela si l’on a pas une idée claire de ce que l’Hindouisme nomme la « Doctrine des cycles ». En ce sens, le National-Socialisme fut plus qu’un anachronisme, il fut une contrefaçon du ou des modèles antérieurs qu’il prétendait vouloir restaurer. Tentative illégitime menée par un combo tout aussi illégitime et agissant sans « mandat ». On pourrait faire exactement le même constat à l’égard du Fascisme italien.
Si le National-Socialisme avait été un projet légitime il aurait réussi - tout comme Jeanne d’Arc fut « mandatée » - et donc autorisée, c’est-à-dire chargée d’autorité pour le faire - à bouter les Anglais hors de France - , c’est aussi simple que cela.
Le seul fait d’assimiler l’aryanité à une catégorie raciale ou ethnique - alors qu’il s’agit d’une appartenance de caste - est déjà un signe plutôt inquiétant - sans parler du recyclage du symbole du Swastika rebaptisé pour les besoins de la cause Hakenkreuz ou « croix à crochets » - sic !). « Aryanité » face à laquelle on aurait du mal à ne pas pouffer de rire lorsque l’on voit la typicité ethnique de ceux qui étaient censé l’incarner au plus haut sommet : un petit brun rabique et alzheimerisé, un obèse sous cortisone, un gnome flanqué d’un pied bot et un échassier au menton fuyant. Quelle statuaire !
Le projet national-socialiste fut un projet impérial moderne comme les autres, au même titre que le projet impérial anglo-saxon, ce dernier s’étant réalisé à la faveur de son époque car en phase avec les « conditions cycliques » évoquées ut supra.
La défaite de l’Allemagne eu par ailleurs l’effet totalement inverse de celui escompté par ses brillants dirigeants, une accélération des phénomènes de décomposition qu’il prétendait combattre ou la mise en orbite du NWO précédée par celle de sa branche locale créée en 1948 alors que les cendres de la guerre étaient encore chaudes.
Un grand merci à Adolf.