Olivier Delamarche : "Si Tsípras avait des testicules, il planterait l’UE"
11 novembre 2018 16:31, par Marie Claude
Dans le privé, quand une entreprise fait défaut et se met en redressement judiciaire, elle n’a plus droit au crédit bancaire ni au crédit fournisseur, elle est mise sous tutelle administrative "un peu comme la Grèce avec le FMI avec des différences soit, la gestion n’est pas la même, c’est un pays". L’entreprise peut se redresser à condition que ses clients paient leurs échéances et continuent d’acheter. En règle général dans le cas d’un défaut de paiement d’une entreprise, à moins d’avoir un monopole sur certains produits, ce sont les clients qui tardent à payer et qui finissent par faire couler la boîte...En fait, pour que la Grèce fasse défaut, il faudrait que les Grecs trop appauvris ne paient plus ni impôts, ni taxes et qu’ils consomment sous forme de troc...Cette situation est dangereuse car en cas de faillite, les créanciers font saisir tous les biens appartenant au failli. Quand il s’agit d’une entreprise, c’est du bien matériel et éventuellement les biens du dirigeant s’il s’est porté caution, pour un pays, c’est le Peuple tout entier qui subit la pression financière et la misère qui en découle, si ce n’est la guerre ou l’occupation du territoire par une armée étrangère. Je pense que TSIPRAS maintient son pays en lévitation en attendant la chute qui, me semble-t-il est inexorable...