Oui cela s’appelle de l’opportunisme et à défaut de se refaire une conscience ces Messieurs demandent des "thunes".
Mais le pouvoir d’achat des matraqués fiscaux ou physiques (depuis fin novembre), ils en ont rien à faire.
Quand le parrain est fragile et en difficulté, ses meilleurs lieutenants demandent à le voir pour "discuter".
Plus sérieusement et d’un point de vue analytique, il reste deux solutions au pouvoir.
Soit faire des policiers une catégorie bien à part de sa population, mieux la payer pour faire "le sale boulot" et renforcer le sentiment grandissant, qu’il constituent une milice privée d’un détachement du pouvoir oligarchique mondial, basé en France.
Soit, réprimer dans un premier temps les contestataires et commencer à sérieusement envisager l’option de la privatisation du secteur.
Or compte tenu des finances du pays la deuxième semble plus plausible dans la mesure où cela éviterait la pente glissante des doléances en temps de crise et de permettre à du polonais ou du slovaque de faire le même boulot pour deux fois moins cher tout en chérissant ses maîtres en y mettant du cœur à l’ouvrage doublement zélés qu’ils seront par la peur d’être licenciés et par la reconnaissance d’avoir été tiré de la misère d’un village de l’est de l’Europe.
L’armée Américaine a bien fait appel à Black Water.
Ici très clairement ce mouvement cherche à capitaliser sur le sang des gilets jaunes en tentant de "rafler la mise" : "vous avez pris les coups de matraque et nous en en profite pour réclamer des avantages pour continuer à vous réprimer".
Et puis, si le pouvoir oligarchique a pu aller aussi loin dans le processus de libéralisation, c’est bien parce qu’il se sentait à l’abri de la menace populaire, or qui s’est changé d’apaiser les craintes de ceux qui asservissent les peuples, pour se remplir les poches, toutes ces années durant ?
et bon... on s’est bien fait à l’idée du "peintre polonais" et dans le domaine de sécurité "du vigile africain", alors pourquoi pas au CRS Bordure ou Sildave ?