"Stylos rouges" : les enseignants vont-ils (enfin) tourner le dos à leurs syndicats ?
5 janvier 2019 10:32, par MivilleVoici comment régler le problème de l’éducation nationale en France.
Pour tous les professeurs et diplômés ayant reçu leur instruction et leurs diplômes avant mai 1968, ou selon un programme inchangé ou peu changé depuis mai 1968, pas de changement, leurs diplômes sont à estimer à leur valeur nominale.
Pour tous les autres, à savoir les professeurs et diplômés ayant été qualifiés officiellement selon des programmes officialisés dans la foulée des événements de mai 1968 ou radicalement nouveaux par rapport à la pratique d’avant mai 1968 (même si c’est au nom d’idéologies non explicitement liées à 1968 mais rendues possibles à cause de lui, comme le monétarisme en économie, comme le marketing en tant que discipline à l’école Polytechnique, ou la négation du caractère génétique et racial de la plupart des différences entre les hommes en sciences) un premier estimé de la scolarité réelle doit être obtenu en divisant les années de scolarité par 2 (deux). Tel qui a un bac + 5 = 5 + 7 + 5 = 17 divisé par deux = 8.5 = 4ème année deuxième trimestre, donc un an et demi de scolarité à faire avant le BEPC. Le titulaire d’un BEPC a officiellement 5 + 4 neuf années, divisé par deux deuxième trimestre du CM1.
Une fois ce premier estimé obtenu, il doit être corroboré par le passage d’un examen pris parmi les annales des brevets d’examen d’état décernés de 1900 à 1960 (sauf pour les mathématiques où c’est la Suisse qui doit servir de référence : toutefois les maths dites modernes sont à bannir avant l’université), et il est à prévoir que malgré cette division par 2 de l’estimé beaucoup le couleront, auquel cas on doit baisser l’estimé d’un an pour leur faire refaire leurs classes. S’ils passent l’examen, ils ont droit d’avancer d’un an comme il se doit.
Personne ne peut prétendre à un Bac A sans maîtriser le latin et le grec (ou l’arabe classique), personne ne peut prétendre à un Bac B sans maîtriser deux langues modernes, cependant que pour les bacs C et D une langue ancienne et une moderne suffisent à un niveau permettant de passer une entrevue d’emploi. Les cracks pourraient passer plusieurs examens coup sur coup de trimestre en trimestre et rattraper vite leur niveau antérieur.
La France chuterait dans les statistiques mondiales mais cette humiliation serait salutaire. Beaucoup n’ont pas la capacité de faire de telles études, ils doivent être dirigés vers des métiers manuels qualifiés non moins rentables.