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"Stylos rouges" : les enseignants vont-ils (enfin) tourner le dos à leurs syndicats ?

Depuis le 12 décembre, leur compte Facebook ne cesse de faire des adeptes. Les « stylos rouges », un collectif de profs né en pleine crise des Gilets jaunes, compte désormais 46 800 membres. Se décrivant comme un « groupe de profs en colère », ils réclament une revalorisation de leur métier, passant notamment par le dégel immédiat du point d’indice, une vraie bienveillance de l’État pour ses élèves via une baisse des effectifs en classe et une reconnaissance de la qualité de leur fonction (grâce à la participation de l’État à la mutuelle, le retrait du jour de carence…).

 

« Ce mouvement est détaché de toute appartenance politique et syndicale », précise le texte de présentation sur Facebook. Or, c’est la deuxième fois qu’un mouvement de contestation des enseignants naît en dehors des syndicats et sur les réseaux sociaux. En effet, en octobre, le mouvement #PasDeVague était né sur Twitter et avait permis aux enseignants de dénoncer les violences qu’ils subissaient dans l’exercice de leurs fonctions. Ce qui montre que pour certains enseignants, les syndicats ne sont plus les porte-paroles idéaux. « Dans leur tentative de porter les revendications de la profession, "les stylos rouges" expriment en effet, une forme de défiance vis-à-vis des syndicats. Elle est notamment due au fait que ces dernières années, les mots d’ordre portés par les syndicats n’ont généralement pas abouti, notamment sur le dégel du point d’indice », explique André Robert, professeur à l’université Lumière Lyon 2 et spécialiste du syndicalisme enseignant.

Sur la page Facebook des « stylos rouges », certains membres critiquent même ouvertement les syndicats, leur reprochant de ne pas toujours monter au créneau comme ils le devraient. « J’ai vu les salaires s’effondrer année après année sans réactions de nos syndicats », écrit ainsi Franck. « Cela fait des années que je condamne les syndicats qui ne veulent pas se battre véritablement pour nos salaires. Ils préfèrent des combats sur des revendications certes importantes, mais périphériques », ajoute Karim dans un autre post.

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45 Commentaires

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  • Toujours autant d’innocents les mains pleines chez les profs... Je sais de quoi je parle ; j’en suis.
    Cela leur ferait trop de mal de faire partie des gilets jaunes comme les ouvriers, les artisans, les infirmiers, les cadres, les petits patrons... Non ; il faut qu’ils jouent la division en créant leur propre mouvement ! Quelle bande de crétins !!!
    Pour beaucoup pro-UE, pro immigration, pro mondialisme... Même quand la situation est claire comme de l’eau de roche, il faut encore qu’ils fassent bande à part, pour surtout ne pas être assimiler à ces dangereux facho extrémistes qui demandent la fin du racket bancaire via la loi de finance de janvier 73.

     

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    • Parfait phil29, j’en suis aussi.Pas plus tard que la semaine avant les vacances, une collègue s’insurgeait que les flics, avec la prime, étaient des enc...
      Et moi de lui répondre, ben comme les profs. Et oui sur une cinquantaine d’enseignant on ne compte que quelques gilets sur le pare-brise. Ce n’est pas gagné, je confirme.

       
  • #2115484
    Le 5 janvier 2019 à 00:17 par Le Basque Bondissant
    "Stylos rouges" : les enseignants vont-ils (enfin) tourner le dos à leurs (...)

    Bonjour à tous,

    Je suis prof ET gilet jaune depuis pratiquement le début. Je lis ici pas mal de bêtises sur les profs et des clichés un peu datés. Les profs sont aujourd’hui majoritairement dépolitisés, avec quelques oripeaux PS en voie de disparition tant le PS leur a baisé la gueule (bien fait soit dit en passant). La génération des profs PS est aujourd’hui partie à la retraite et ceux qui restent font leur job sans aucune conviction, assurent le service minimum et rentrent chez eux le soir en s’investissant le moins possible dans la vie des établissements. Par exemple, il n’y a quasiment plus de volontaires pour organiser et encadrer les voyages scolaires, avec des élèves et des parents de plus en plus casse-couilles et une hiérarchie qui se défausse en cas de problème. On rechigne même à accompagner les simples sorties scolaires tant ça peut partir en live à n’importe quel moment avec de jeunes abrutis qui ont un I phone à la place du cerveau. Nous somme 35 dans mon collège et à peine deux ou trois sont syndiqués. Les jours de grève, il n’y a qu’eux qui restent chez eux. J’ai passé le concours à l’âge de 36 ans, après avoir travaillé 15 années dans le privé. Tous ceux qui pensent que c’est une super planque peuvent aussi le faire, il suffit de se sortir un peu les doigts du cul. Pardon pour la trivialité.
    Pour ce qui est des stylos rouges, c’est un truc purement corporatiste téléguidé par les syndicats à l’agonie et qui ne parle pas du fond du problème, c’est à dire la destruction du service public d’instruction publique par l’Etat, avec la complicité de la hiérarchie, franc-maçonne dans sa quasi totalité. Les stylos rouges c’est un contre-feu allumé pour éteindre l’incendie #pas de vagues qui n’était, lui, pas un simple tissus de revendications corporatistes mais une attaque en règle contre la hiérarchie.

     

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  • #2115488
    Le 5 janvier 2019 à 00:35 par Le Basque Bondissant
    "Stylos rouges" : les enseignants vont-ils (enfin) tourner le dos à leurs (...)

    Suite et fin.

    Moi, je suis favorable à :
    - La privatisation du système scolaire, du primaire à l’université.
    - La fin du statut de fonctionnaire avec emploi à vie mais avec revalorisation des salaires. Maintient du niveau BAC + 5 minimum pour passer le concours.
    - Pour l’intégration des enseignants, un examen sur la capacité à se faire respecter.
    - La reprise en main disciplinaire avec des sanctions exemplaires contre les fauteurs de troubles et les parents qui n’assurent pas leur devoir éducatif (suppression totale des allocs). Je ne suis pas là pour éduquer les petits cons. Les gens qui ne sont pas capables d’éduquer leurs enfants n’ont qu’a s’abstenir d’en faire.
    - Une présence obligatoire de 35 heures dans les établissements.
    - Le transfert des tâches administratives aux enseignants et la suppression de tous les postes administratifs inutiles, y compris dans les rectorats.
    - L’interdiction des franc-maçons.
    - La fin de la scolarité totalement gratuite. Chaque famille payera selon ses moyens. Cela évitera que les gens prennent l’école pour une halte garderie améliorée et obligera les parents à être exigeants.
    - La fin du collège unique. Ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas seront réorientés dès la fin de la sixième. On a besoin de main d’oeuvre pour les relocalisations à venir.
    - La division par moitié des vacances scolaires. Un mois en été c’est largement suffisant.
    - Des cours uniquement le matin du lundi au samedi.
    - Les colles effectuées le samedi après-midi.
    - La baffe quand elle est méritée. Plus le double au retour à la maison le soir par des pères qui auront enfin retrouvé leur paire de couilles.
    - L’arrêt immédiat des réformes pédagogistes à la con et le retour aux bonnes vieilles méthodes d’antan.
    - Et en parallèle, le retour d’un service militaire obligatoire, garçons et filles, sans possibilité de piston.

    Je vous garantis que ça ira très vite mieux.

     

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    • Ce ne sont pas des recettes de cuisine qui amélioreront les choses. Le mal est si profond qu’il faut euthanasier la bête.
      PS : l’école est faite pour instruire, pas pour éduquer.

       
    • #2115574
      Le Janvier 2019 à 09:06 par Le Basque Bondissant
      "Stylos rouges" : les enseignants vont-ils (enfin) tourner le dos à leurs (...)

      C’est bien ce que je dis. L’instruction à l’école avec des enseignants implacables et sans aucune complaisance, mais sans obligation pour les parents qui préféreraient l’assurer eux-mêmes à la maison. L’éducation doit être sous la seule responsabilité des parents avec sanctions à l’appui en cas de manquement à ce devoir, amendes, suppressions des aides et même prison dans les cas les plus graves.
      Privatisation de tous les services publics sauf les fonctions régaliennes, sous contrôle effectif des citoyens. L’école n’a pas à être publique mais intégralement privée. D’ailleurs, le "privé sous contrat" actuel est une aberration. Soit on est privé et on ne touche pas d’argent public soit on est public.
      Encadrement de la jeunesse pour ne pas la laisser dans l’oisiveté à faire du gras. Sport obligatoire, camps de jeunesse dans la nature, à la dure etc...
      Cela peut paraître excessif mais ce sont les conditions nécessaires pour forger une population au mental et au corps d’acier et en finir avec la féminisation et la castration de nos sociétés occidentales en décadence.
      J’ai 54 ans, je fais du sport en plein air trois fois par semaine, hiver comme été, neige, pluie, gel ou vent. Cela me permet de rester affûté et svelte, comme au temps de mon service militaire qui fut un des plus beaux moments de ma vie.
      Quand je vois tous ces moutards avec des gros bides dès l’âge de 10 ans, je me dis qu’on n’a pas encore le cul sorti des ronces. Quand aux adultes aux abdos Kronenbourg, incapables de faire 100 mètres sans cracher leurs poumons, n’en parlons même pas.
      Allez, je vous laisse, je vais courir dans la vivifiante gelée de ce magnifique matin d’hiver.
      Et cet après-midi, manif avec mes potes gilets jaunes basques.

      Urte Berri on deneri !

       
    • Le service militaire pour les filles ? Elles se tapent le service procréation-nutrition-petit quotidien, qui n’est pas rien.
      Elles peuvent assurer quand il n’y a presque plus d’hommes, et les remplacer provisoirement, mais il ne faut pas exagérer leurs capacités militaires ni leur dévouement à la société. En cas de coup dur, on peut compter sur les Françaises pour être de bonnes mères. C’est déjà pas mal.
      L’école en partie payante, c’est bien. Avec possibilité de virer l’élève intenable. Dans les écoles privées, les parents font très attention aux résultats et à la politesse de leur progéniture, coopèrent mieux avec l’instit (ou lui cassent plus les pieds) et se rendent service assez facilement les uns aux autres. Une autre raison non avouée d’inscrire ses enfants dans une école privée : se retrouver entre Français majoritaires.
      D’accord avec vous sur le système ancien à réinstaurer. Il fonctionnait fort bien. En le tempérant par un après-midi libre. Mais les employeurs ne vont pas être contents. Il faudra quelqu’un à la maison. Ils perdront leurs si dociles communicantes.
      Il faut aussi relocaliser des tas de gens qui n’ont rien à faire en France, pays qu’ils haïssent et font haïr à leurs enfants.

       
    • #2116069

      Tout à fait d’accord avec vous:c’est du bon sens !En particulier pour les cours le matin car les enfants,adolescents apprennent mieux ainsi,les vacances en même temps que leurs parents,sinon ils risquent de trainer dans les rues et de faire des bêtises.Les écoles sont faites pour les élèves et non pour arranger l’emploi du temps des profs.N’étant pas prof,j’en étais arrivé aux mêmes conclusions que vous.Vous devriez être nommé chef à la place du chef !

       
  • La contestation est vaine. Seule la révolution aboutit ... Les GJ, les SR et toute autre fédération non organisée, non politisée et non armée vont droit dans le mur. Les réformistes ne valent pas mieux que les dirigeants qu’ils condamnent. Lénine, où es-tu ?

     

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  • Voici comment régler le problème de l’éducation nationale en France.

    Pour tous les professeurs et diplômés ayant reçu leur instruction et leurs diplômes avant mai 1968, ou selon un programme inchangé ou peu changé depuis mai 1968, pas de changement, leurs diplômes sont à estimer à leur valeur nominale.

    Pour tous les autres, à savoir les professeurs et diplômés ayant été qualifiés officiellement selon des programmes officialisés dans la foulée des événements de mai 1968 ou radicalement nouveaux par rapport à la pratique d’avant mai 1968 (même si c’est au nom d’idéologies non explicitement liées à 1968 mais rendues possibles à cause de lui, comme le monétarisme en économie, comme le marketing en tant que discipline à l’école Polytechnique, ou la négation du caractère génétique et racial de la plupart des différences entre les hommes en sciences) un premier estimé de la scolarité réelle doit être obtenu en divisant les années de scolarité par 2 (deux). Tel qui a un bac + 5 = 5 + 7 + 5 = 17 divisé par deux = 8.5 = 4ème année deuxième trimestre, donc un an et demi de scolarité à faire avant le BEPC. Le titulaire d’un BEPC a officiellement 5 + 4 neuf années, divisé par deux deuxième trimestre du CM1.

    Une fois ce premier estimé obtenu, il doit être corroboré par le passage d’un examen pris parmi les annales des brevets d’examen d’état décernés de 1900 à 1960 (sauf pour les mathématiques où c’est la Suisse qui doit servir de référence : toutefois les maths dites modernes sont à bannir avant l’université), et il est à prévoir que malgré cette division par 2 de l’estimé beaucoup le couleront, auquel cas on doit baisser l’estimé d’un an pour leur faire refaire leurs classes. S’ils passent l’examen, ils ont droit d’avancer d’un an comme il se doit.

    Personne ne peut prétendre à un Bac A sans maîtriser le latin et le grec (ou l’arabe classique), personne ne peut prétendre à un Bac B sans maîtriser deux langues modernes, cependant que pour les bacs C et D une langue ancienne et une moderne suffisent à un niveau permettant de passer une entrevue d’emploi. Les cracks pourraient passer plusieurs examens coup sur coup de trimestre en trimestre et rattraper vite leur niveau antérieur.

    La France chuterait dans les statistiques mondiales mais cette humiliation serait salutaire. Beaucoup n’ont pas la capacité de faire de telles études, ils doivent être dirigés vers des métiers manuels qualifiés non moins rentables.

     

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  • "L’enseignant" c’est un bobo de gauche en puissance ( vieux et jeunes ) , je peux en parler , c’est quasiment tout mon entourage.Sur toutes les questions sociétales , ils sont complètement formatés . Si tu remets un peu en question le système tu passes pour un doux original (parce qu’on t’aime bien quand même ) qui franchit un peu trop des limites ( bien pensance ) qui pourraient te faire passer dans le camp des complotistes , racistes , antisémites , fasciste...Ils ont intégrés la liste.Ils ne sont plus ou pas incapables de penser par eux-mêmes ( conformisme) .
    Ils sont passés d’une culture helléniste (critique) à une culture Table des Lois (ah merde , j’ai encore glissé ) ou "bien" / "pas bien".
    Sinon , comment expliquer par ex. , qu’après des années de "méthode de lecture globale" ou "semi-globale" ( pour les plus faux-cul ) ils puissent persister quand tout le monde peut constater le désastre dès que nos gamins se mettent à vouloir écrire une phrase .
    Perso. , j’ai du m’y coller pour que mes enfants fassent correctement les accords masculin/féminin , singulier/pluriel ( plus de différenciation...Ca rappelle quelque chose) ou sur des règles toutes cons comme "devant m , b , p" etc..On m’a toujours dit que les bouts de bois se sciaient dans le sens de la longueur...Tant pis si ça ne rentre pas dans la cheminée !
    Ma fille ne savait pas ( au collège) qui était Vercingétorix , mais par contre le roi d’un endroit du fin fond de l’Afrique à tel siècle , ça elle connaissait.Les profs, ça les perturbe pas.
    De toute façon , on est passé de l’enseignement (publique) à l’éducation (nationale )...L’enseignement c’est nous , l’éducation c’est eux...L’éducation aux plaisirs de la chair ( voir le programme dès la maternelle) et pour lequel , il y a encore peu , on pouvait se retrouver avec un signalement et les travailleurs sociaux sur le dos.Là , on ne les entend pas beaucoup .
    Le stylo rouge , pourquoi pas , mais pas pour l’utiliser n’importe comment.

     

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  • #2115708

    L’école ,les profs ....ça ne sert plus a rien .Y’a Youtube à la place .

     

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  • #2116927

    La manif des lycéens était probablement impulsée pour noyer la contestation montante des gilets jaunes, les revendications salariales, "à la papa", des syndicats-maison n’ont pas tardé à fleurir (choisissez vos couleurs dans le catalogue de papiers-peints).
    Le bloc électoral des enseignants a été tenu en couveuse depuis le 17 novembre, et maintenant, les fêtes passées, il faut, "être sérieux !" ; vu d’en face(ministère)= rameuter les électeurs, et.......... casser la population en 2 ; ceux qui auraient quelque chose à perdre contre ceux qui savent que à peu près tout le monde va continuer à tout perdre (argent, famille, temps à vivre...âme ? A pardon, y a pas de preuve scientifique de son existence, donc.....chut).

    Le stylo rouge, c’est encore un briseur de grève ; avis, donc, à ceux qui veulent jouer avec le feu. Un peu de bon sens et de responsabilités de ses actes (prix de la liberté)

    Signé ; un prof non-gréviste aujourd’hui plus que jamais, où il va peut-être falloir garder les gamins à l’abri des tumultes ; puissent mes collègues me suivre dans ce raisonnement.

     

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  • #2117054

    Ils devraient plutôt se révolter contre les programmes scolaires qui rendent nos gamins de plus en plus ignorants, contre l’enseignement de la sexualité aux primaires et autres conneries de la théorie du genre. Et enfin arrêter de penser qu’à leur pomme !!

     

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