Message en deux parties :
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En plus d’être intéressant, cet article est plein de bon sens… dans un monde qui tournerait rond, cet article serait un truisme ; malheureusement vous avez raison, la plupart des médecins (généralistes ou spécialistes) sont des suiveurs, des exécutants qui ont perdu le bon sens quelque part durant leurs longues années d’études à l’université – ce que l’on peut relier, je pense, à ce que vous avez dit concernant les CHU.
Je précise que par « bon sens », je ne parle pas d’un bon sens qui serait subjectif – et unique à chaque individu –, mais bien d’un bon sens général de vie où la culture du doute est la respiration de notre intelligence.
La médecine moderne occidentale ne se nourrit pas facilement d’une connaissance changeante et dialectique, en revanche, elle s’articule constamment – et de manière inhérente – autour d’une gnose pétrifiée par le système mondial, dont seuls certains acteurs ont les clefs. Certes, je paraphrase l’article.
Pour comprendre – mais pas pour excuser – les médecins, je dirais que la réflexion coûte cher, très cher, non en argent, mais en temps ; or, quel médecin pratiquant peut se soustraire de la cadence des systèmes de santé modernes ? Victimes et coupables, ils ne se retrouvent bien trop souvent plus qu’à signifier le « médecin », mais sans pouvoir vraiment l’être.
En ce qui concerne la psychosomatique, je dis : « Attention, danger ! »
Le terme « psychosomatique » représente certes plusieurs « pratiques » et est souvent galvaudé, mais la psychosomatique n’est pas un holisme.
La psychosomatique, et plus précisément la psychosomatique française, est une supercherie ; elle est le prolongement historique de la psychanalyse : créée par les psychanalystes, pour les psychanalystes. La Psychanalyse est pire que « l’esprit de système », ou alors c’est un esprit de système pur, parce que la Psychanalyse, contrairement à la Médecine, n’a de compte à rendre à rien et surtout pas à la Science.