Les habits neufs de la médecine
6 avril 2019 13:43, par salade
Pour l’homéopathie faut arrêter au bout d’un moment, on est à 5 méta analyses (le plus haut niveau de preuve possible) qui montrent l’absence d’avantage significatif sur le placebo.
La naturopathie, je veux bien, il y a un principe actif dans les plantes (la digoxine vient bien de la digitaline pourpre), mais la une science fondée sur la mémoire de l’eau qui vend des granules de sucres sans eau j’aimerai qu’on m’explique.
Effectivement toute connaissance scientifique est une théorie, et toute théorie ne demande qu’à être intégré dans une autre encore plus grande, qui englobe encore plus de faits.
La médecine conventionnelle progresse et intègre toujours plus de connaissance pour expliquer toujours plus de faits, les principes fins du système immunitaire, la génétique et l’épigénétique, la contribution toujours plus grande de la flore microbienne à la santé au rythme de chaque découverte, tout ca n’était pas disponible il y a quelques années, la médecine dite conventionnelle s’améliore constamment et n’est pas enfermée dans un carcan de certitudes comme vous semblez le dire.
Petite précision importante sur la recherche : en médecine on fait des études statistiques, on cherche donc à montrer par exemple une différence entre deux traitements sur un échantillon d’individu, plus la différence est petite, plus l’échantillon doit être grand.
Si l’ont fait une étude attelle vs amputation dans le traitement de l’entorse de cheville, montrer une différence de survie et d’autonomie après le traitement ne nécessite que quelques sujets.
On peut comprendre ainsi que l’homéopathie est peut être plus efficace que le placebo mais à un degrés tellement faible que 5 méta analyse (donc un énorme nombre de sujet) n’ont pas réussis à montrer de différence.