Juan Branco était connu médiatiquement en tant que « avocat, conseiller juridique et l’homme dans l’ombre » du fondateur de Wikileaks Julian Assange, qui vient d’être arrêté à Londres. La suite d’évènements récents m’a fait pencher sur le curriculum vitae de ce charmant jeune homme.
On apprend que Monsieur Branco a travaillé et étudié entre 2013 et 2014 à l’université de Yale (connue pour sa prestigieuse loge Scul & Bones). Il doit y garder ses doux souvenirs de 20 ans et quelques amitiés de la vie.
Depuis janvier 2105, il est un membre d’une équipe qui défend Wikileaks et Julian Assange sous la direction de Baltasar Garzón. Entre « Avocat, conseiller juridique et l’homme dans l’ombre » et « un membre d’une équipe », il y a une petite nuance, mais passons.
Son ex-patron Baltasar Garzón, né en 1955, ancien juge et actuel député espagnol, est connu pour ses actions contre le terrorisme, la corruption et les crimes commis par les dictateurs sud-américains. Il est en revanche violemment critiqué pour ses actions policières contre les mouvements nationalistes ETA et basques. Bref, un honorable socialiste universaliste, pour ne pas dire mondialiste.
L’arrestation de Julian Assange est une véritable chance médiatique pour Juan Branco. Il est invité partout. Il parle et écrit partout. En France, c’est lui l’autorité en la matière. Son livre, qui, par hasard, vient de sortir, se vendrait comme des petits pains. Bravo ! Quel succès communicationnel ! A ce rythme, on n’attend plus que sa photo à la prochaine couverture de TIME magazine.
Visiblement Attali a changé le pion. Le prochain président, du district français de la confédération européenne, ne sera pas une femme (Marion Maréchal), mais un ancien adolescent fraîchement moustachu qui a les dents longues.