Bioéthique : l’Assemblée rejette de justesse la PMA post-mortem
27 septembre 2019 14:56, par goyband« On ne permettra pas à une veuve d’avoir une PMA avec l’homme qu’elle a aimé, mais on lui permettra d’avoir une PMA avec un tiers donneur, je ne comprends pas »
C’est pourtant simple à comprendre.
A situation non constante, pas de PMA constante.
Ici et en l’espèce, la notion de vie ou de mort du donneur prime sur tout le reste.
Personnellement, mon raisonnement transcende le pour ou contre la PMA.
La technique permet de pallier un problème de fertilité, soit.
C’est déjà une entorse aux lois naturelles dites de sélection.
Permettre une PMA post mortem n’est plus une entorse, mais bien une fracture, puisqu’elle implique un paradoxe digne d’une violation des lois de la physique.
Dans un scenario temporel dit rétrograde, le fils se projette dans le passé et tue son père avant même que ce dernier ait pu le mettre au monde.
De ce fait, le fils n’a donc jamais pu venir au monde, or le paradoxe est qu’il existe.
Avec la PMA post mortem, c’est ce voyage dans le temps qui est simulé via l’insémination post mortem, car avec un père décédé avant sa naissance, le fils n’aurait donc jamais dû venir au monde.
A mon sens, nous sommes ici au delà de l’eugénisme et de la réduction infamante de la paternité à une pipette et nous touchons du doigt à quelque chose de beaucoup plus inquiétant, que nous ne maitrisons pas et dont les conséquences nous sont totalement inconnues.
A force de jouer aux apprentis sorciers, Dieu punira les vaniteux.