Un Français sur deux a peur de devenir SDF
5 janvier 2020 09:01, par Fanfan1926Je suis moi aussi SDF, depuis 5 ans. Pourquoi :
pour éviter de m’endetter à payer loyer et charges,
pour me nourrir comme il faut et entretenir mon véhicule. Heureusement, je suis bien entourée par mes enfants, leur papa dont je suis divorcée depuis 20 ans. Sans RSA, ni CMU, que je refuse, car je ne veut pas etre "aidée" par ce système tenu par des pourritures qui se foutent du monde.
Depuis un an, je refuse de travailler pour un autre que moi-même. Donc, je suis devenue auto-entrepreneur, et suis en train de me préparer psychologiquement pour envoyer balader l’URSSAF.
Je suis tres présente auprès de mes enfants, mes petits enfants, car leur bien-être n’a pas de prix pour moi. Être un jeune adulte, un jeune parent en France, c’est pas facile dans ce beau et triste pays. J’ai vécu moi-même de grosses interrogations quand au sens de ma vie etant jeune. Ces doutes et craintes avaient cede le pas durant ma vie de jeune maman de trois enfants, j’avais quelques uns de qui m’occuper. Une fois le nid quitté par les cheris, que voulez-vous que je vous dise ?? De petits boulots en petits essais de création activités professionnelles, de constats du sabotage par les institutions, par le fait de E&R notamment, j’ai arrêté de craindre pour mon avenir. Merci Alain Soral Marion Sigaud, Lucien Cerise, Michel DRAC, Hyprocrate pour le plus ancien et pour "primum non nocere", sans oublier Jésus-Christ, bien-sûr.
Puis ensuite, j’essaie d’aider autour de moi, à ma petite mesure.
J’ai une vie sociale plutot dense, car j’ai pu rester dans ma localité d’origine. Je pense même connaître plus de gens que si j’étais restee dans un studio.
Je préfère la vie à la campagne, Je suis entourée de gens équilibrés.
L’été, je fais du camping, l’hiver, je suis en colocation inter-générationnel. Je suis "tombée" chez une vieille dame adorable, qui adore la visite de mes enfants et amies proches. Et vous savez quoi ? Je rêve toujours d’une maison à la campagne, veaux, vaches, cochons, etc, je ne me sens pas en péril. Je manque d’argent, mais j’ai toujours la niaque.
Mes impressions sur le titre du reportage : ces gens sont à la rue, pas déshumanisés.
Bises