Les détails sordides relatés par les actrices, vrais ou faux, mais crédibles, mettent en scène un semi-impuissant. Il ne viole pas ces femmes à "proprement" parler mais les convie à le mater, ou se contente de substituts, plutôt humiliants pour la femme.
Un impuissant complet dans la force de l’âge peut devenir très dangereux. Il déteste les femmes, puisqu’il n’y arrive pas ; il développe des idées sadiques en secret. Cela mène certains d’entre eux au crime.
Un homme laid et semi-incapacité, comme ce Harvey, n’a pas du tout une "sexualité débridée" mais une mentalité infantile. Son argent lui permet de compenser sa laideur et son semi-handicap. Les jolies femmes, surtout d’un type très européen, sont des jouets pour revanchard et des pions qui lui permettent de ne pas aller jusqu’au crime, au moins tant que les choses fonctionnent comme il l’espère ou en a l’habitude. La menace la plu ignoble n’est jamais loin. Quelques films ont abordé le sujet, de manière ésotérique ou allusive.
Une actrice, qui joue des rôles, a l’habitude de dissocier sa personne de ces rôles, au point qu’elle en perd facilement le sens moral, le sens d’elle-même. Pour elle, les séances intimes avec Harvey sont un rôle désagréable, mais juste un rôle. Ce n’est que plus tard, l’âge venu, que la tragédie apparaît, l’impression d’avoir perdu un trésor, et que l’impact et la compréhension de l’humiliation resurgit. Elle n’a été qu’un jouet pour malade, jeté, sali.
Quoi qu’il en soit, l’abus de pouvoir sur le travailleur, la pratique de l’humiliation infligée à autrui méritent une bonne condamnation. Et aller chez un homme à sale réputation quand on est jeune, majeure et belle, mérite aussi un certain mépris, sans plus.