Nous sommes en 2020, soit pratiquement 40 ans après la critique des conséquences de l’abolition de la peine de mort par Le Pen.
Une critique sous forme de constat de l’abaissement de l’échelle des peines par la non application de la perpétuité réelle, par le jeu des remises de peine.
Cette critique est non seulement encore contemporaine, mais elle peut même être amplifiée.
Hier, sur Cnews, la médiacratie, via Moix et Maitre Leborgne, s’interrogeait tout haut sur la pertinence de mettre des Balkany en prison, arguant que ce type de délits, comprendre la fraude fiscale à grande échelle, demandait une sanction plus adaptée que la prison ferme.
Notons l’émergence de cette thèse post libération de Balkany et non pas avant.
Donc si on résume, le violeur, le pédophile, le terroriste, le tueur en série, fait rarement de la prison à perpétuité et des fraudeurs en costard-cravate, ne devraient pas aller en prison, c’est dire si le délinquant multi récidiviste ne risque rien.
Avant Badinter, c’était logiquement, peine de mort ou la perpétuité pour les premiers, prison ferme pour les autres.
Et après on s’étonne de la décadence sociétale.
L’argument comme quoi la peine de mort ne fait pas diminuer statistiquement les crimes, a été un mantra pour cacher les effets pervers de l’affaissement de l’échelle des peines, au nom des droits de l’homme et d’un humanisme dont on devine qu’il flirte voire fraye avec un laxisme calculé pour désigner 40 ans plus tard, l’ennemi à abattre via Zemmour et cie.
Pendant ce temps, Cahusac bosse sous bracelet électronique et Balkany se repose chez lui, tranquilles.