Donc on a un problème avec le mot « intelligence », et cela change quoi au final ?
Le conférencier veut faire croire qu’aucun ingénieur n’avait prévu qu’une voiture autonome détecte la différence entre un panneau stop fixe et un panneau stop qui apparaîtrait dans un autre contexte, par exemple sur un écran ou en mouvement ?
La vérité est tout autre et bien loin du rêve qu’on vend au public. La voiture autonome va avec le concept de ville connectée et surtout de transfert d’information entre les véhicules. L’expression « voiture autonome » ne veut rien dire ; elle acquiert ce que l’humain considère être un semblant d’autonomie en croisant le plus de données possible. L’idéal serait une puce RFID (ou n’importe quel autre outil) à chaque panneau de signalisation permettant donc à la machine de le valider ou pas avec plus de précision. Idem, si l’on force la plupart des gens à utiliser une voiture de ce type, les transferts d’informations entre véhicules règleraient assez efficacement n’importe quel bouchon qu’il ait lieu place de l’Etoile ou pas.
En fait, ce qu’on ne dit pas au grand public, c’est que pour que ces machines soient réellement efficaces, il faudrait accepter que des informations assez intrusives soient partagées et optimisées. Et c’est peut-être là le danger que voit le conférencier.
Mise à part le fait que je ne comprenne pas bien pourquoi ça lui fait rire de prétendre que Donald Trump est bête, le conférencier n’a pas tort de prévenir sur les dangers relatifs aux décisions humaines. Car il s’agit bien de décisions humaines déléguées à des machines, et il sait parfaitement que l’homme excelle à faire le pire.
Si l’on écoute bien son discours, il ne nie pas qu’une évolution drastique soit possible dans le domaine, mais il insiste sur le fait que le faire soit au final néfaste.