Né en 1968, ce riche “planétaire” a bien intégré l’idéologie du “développement durable” en tant que “global trend” et occasion de “surfer” sur cette planche de salut financiaro-mondialiste en tant que minima [im/]moralia, sans trop se poser de questions…
Ici, le plus loin qu’il pense - officiellement comme sans doute dans son for intérieur : l’acteur économique “égoïste” en situation d’indétermination globale parmi tous les autres, par milliards ; mais absolument pas les complots : en meutes, en tribus, en alliances, en réseaux, en logiciels humains pluri-millénaires, etc., cette spécialité-exceptionnalité d’E&R… et qui en paye le prix.
En témoigne son optimisme rétroactif vis-à-vis des “Trente Glorieuses” : la Seconde guerre mondiale comme occasion en or pour reconstruire après avoir tant détruit (cf. “Allemagne, année zéro”, “point zéro” à Hiroshima, “Terre sans peuple - peuple sans terre” en Palestine, etc.) : la “moisissure” impériale US et son Etat profond - pour rester dans la métaphore pandémique - venant se repaître à son tour des anciennes mycoses planétaires des empires européens… Joli exemple de la “destruction créatrice” schumpeterienne.
Ce croyant affirmé a la “sotériologie heureuse” comme l’autre, d’avant, la mondialisation… Ce qui lui permet de prospérer en toute bonne conscience transatlantique, courtois, conseiller des princes-copains-coquins, comme, visiblement ici, de certain-e-s - soyons inclusif et incisif - alternatif/ves naïf/ves…
Cela montre surtout le blocage de bien des croyants quant aux enjeux moraux des problèmes de notre temps et des “solutions” qu’ “on” nous propose-impose…
Badré, ce catho ballot-madré…
C’est en somme l’équivalent du sociologue - plus qu’anthropologue - Bruno Latour, qui fait aussi dans le global, récupérant sur le tard le mixte ambigu hypothèse-mythe “Gaïa” jusqu’au Collège des Bernardins et à l’Institut Catholique de Paris, en février dernier, via “La Théologie face à Gaia”… A quand le Vatican ?
L’enfer, à “latour” engageant, est “badré” de bonnes intentions…