4:36 [1]
Réussir à diminuer la létalité, c’est juste un exploit... pour qu’elle tombe en dessous de 10%.
Oh, il a trébuché, L. Fouché, en parlant de la létalité (ici du COVID) tombant en dessous de 10% (dans les conditions suivantes : avec une bonne prise en charge des patients et avec par ex., la tri-thérapie qui avait été rapidement préconisée par D. Raoult au début de la crise, à savoir hydroxychloroquine, azithromycine, et zinc, cela étant valide jusqu’au variant Omicron exclu, qui n’est pas aussi sensible à l’hydroxychloroquine).
En effet, il convient ici de préciser qu’on parle des patients à risque (et non pas des malades du COVID en général) : il est question de la létalité tombant en dessous de 10% pour les patients à risque.
Ces patients à risque sont ceux très âgés ou ayant des comorbidités, en particulier un diabète de type II, une obésité morbide, ou un cancer en développement — précisions conformes aux propos récents du Pr Raoult.
Pour rappel, la létalité d’une maladie est le nombre de morts rapporté au nombre de personnes atteintes de cette maladie. Si on veut parler de létalité par rapport à une sous-partie des personnes atteintes de la maladie en question (par ex. des personnes de telle tranche d’âge ou ayant tels facteurs de risque), il convient de le préciser. Si on donne un chiffre de létalité relatif à une sous partie des malades, tout en parlant simplement de létalité, c’est une erreur sémantique. La létalité du COVID (sous-entendu tous malades inclus, sans référencer un sous-groupe) est extrêmement faible avec une bonne prise en charge : elle est inférieure à celle de la grippe (comme l’énonce y compris l’épidémiologiste de renommée mondiale John Ioannidis).
[1] ce chronométrage concerne la première vidéo de la présente page (celle titrée « Qui veut la peau du professeur Raoult ? - Louis Fouché et Claude Escarguel » publiée sur la chaîne Youtube Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie). L’expression « 10% » est prononcée à 4:40. Cf. de 3:27 à 4:42 pour avoir sa longue phrase de bout en bout.