Un seul des intervenants a réellement le niveau de compréhension profonde des enjeux souterrains, la lucidité d’anticipation, et la subtilité critique attendus. Cet intervenant est le seul à pouvoir prétendre au titre, trop galvaudé à mon sens, de géopolitologue :
1- Son savoir-vivre est exquis. Face aux monologues interminables de certains, il s’aperçoit du malaise et préfère céder son temps de parole à l’autre tiers exclus.
2- Son rappel utile que les frappes sur les civils sont d’abord et avant tout une spécialité & & & &, que #### n’a fait que tragiquement imiter, si bien que l’indignation officielle gagnerait à s’étendre aux victimes civiles de TOUTES parts, est un propos de bon sens peu partagé.
3- Sa perception de l’Iran comme colosse militaro-technologique et nucléaire que personne, pas même les États-Unis, ne se risquerait à provoquer, est d’une justesse éblouissante. Les Soviétiques ont étroitement collaboré avec l’Iran durant la Guerre Froide, si bien que l’Iran n’est pas ce pays frappé d’arriération culturelle et technique que les deux autres se représentent. Technologiquement (bases militaires dans son désert) et militairement (le Hezbollah que personne n’aimerait affronter sur le terrain), l’Iran est un géant qui tient les États-Unis en respect.
Conclusion : Le lieu d’analyse d’où il parle ne donne pas l’impression qu’il s’exprime comme un Israélien de Gauche ou comme un Européen du centre, mais qu’il parle en géopolitologue avisé. Gratitude appuyée à Youssef Hindi.