Pénaliser l’antisionisme ne suffira pas à effacer les crimes d’Israël
12 mai 22:57, par ProtégeonslaPalestineLe groupe de pression exercé par le binôme Yadan / Bergé entraîne la législation française dans une aberration constitutionnelle : la loi n° 2021-998 du 30 juillet 2021 relative à la prévention d’actes de terrorisme a été promulguée vendredi 30 juillet 2021. Parue au Journal officiel n° 176 du 31 juillet 2021, cette loi devrait suffire à combler les obsessions de ces deux activistes : tout appel à la destruction d’un État, quel qu’il soit, est donc déja couvert par la législation de mon pays la France.
En outre, les actions militaires de destruction persistante menées par le gouvernement d’ultra droite sioniste israélien relèvent de l’actualité politique. Tout citoyen français a le droit de manifester son opinion, sa désapprobation sur un sujet politique, et l’État étranger qui mobilise l’énergie de ces militantes sionistes ne saurait être exempté du droit à la critique et ce, à plusieurs titres :
1- La population française n’a contracté aucune alliance, aucun pacte d’allégeance morale ni de subordination idéologique susceptibles de l’astreindre à une obligation de réserve, à un soutien politique ou rhétorique à l’extrême droite sioniste de Netanyahou : un Français peut, en privé et en public, émettre des réserves, des critiques acerbes et un rejet catégorique envers une politique d’extermination, sans violer un contrat explicite ou tacite qui n’existe pas.
2- Aucune astreinte au silence, modulation, modération, altération ou suppression de l’opinion et de sa formulation ne s’applique à la population française qui n’a jamais renoncé à son droit à juger et évaluer une activité politique locale ou internationale : le binôme Yadan / Bergé, s’il était exaucé, détournerait la règle de droit pour obtenir l’adhésion forcée, la coercition légale des Français au consentement à l’action politique d’Israël.
3- Si on considère l’extermination en cours des Palestiniens par le gouvernement Netanyahou comme un sujet religieux, alors paraphrasons l’Elysée : « La loi est claire : nous avons droit au blasphème. »
Conclusion : Que la critique citoyenne de l’action sioniste soit envisagée sous l’angle politique ou religieux, elle reste protégée par la Constitution française. Seul est punissable l’appel à la destruction qui, lui, a déjà fait l’objet d’un traitement législatif. Par conséquent, ce binôme peut ravaler son bruit, sa fureur, sa dérive autoritaire et répressive : le délit d’outrage à une puissance étrangère n’existe pas en droit français.