Comme ils continuaient à le questionner, Jésus se redressa et leur dit : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
Je ne serai pas celui-là ; de pierre, ni à l’un, ni à l’autre je ne jetterai.
Cette lettre magnifique et explicative du Père Joseph d’Avallon, n’attaque en rien le patron, l’intention est de clarifier et d’indiquer le chemin. Oui, accepter le mystère de l’Eucharistie est un acte de foi difficile à produire tant il est merveilleux, et peu d’entre nous vraiment y parvienne. Difficile à accepter pour un rationaliste tel que moi-même.
Tendre la joue peut parfois apparaitre comme un acte de faiblesse, mais rappelons-nous aussi de Sainte Jeanne d’Arc patronne protectrice de la France, jeune fille guerrière, conduite au sacrifice par foi et abnégation. Jeanne avait un destin.
Il y aussi des hommes qui ont un destin, Soral en est un.
Je ne puis que louer ces deux hommes, l’un, Soral, érudit guerrier révolutionnaire attaché de corps et d’esprit à son pays, intransigeant, excessif, volontaire, prêt à l’action physique et intellectuelle. Quel beau Chrétien ! L’autre, défenseur têtu et convaincu du dogme, tout aussi idéaliste, d’une droiture égale. Les deux d’une force que l’on ne peut qu’admirer.
Ces deux la sont fait pour une longue amitié. Mais au Patron, je rappellerai que le titre de « Père » ne fut pas donné par hasard à Joseph d’Avalon, et je crois que c’est par amour paternel qu’il écrivit cette lettre. Un amour qui nous est destiné, à nous et à la France.