Père Joseph d’Avallon – Lettre ouverte à Alain Soral
29 mai 11:55, par Gajic
Je citerai Charles Maurras, de quel droit je ne peux le dire, tout en étant poussé à le faire.
"On me demandera, alors, ce que je fais.
Voici. Voici ma part dans l’œuvre commune. Tout mon effort a consisté à dire ce que je voyais ou prévoyais, et c’est en cette considération qu’on s’est groupé autour de moi.
Il est des personnages, plus ou moins honorables, dont le rôle est de rallier autour d’eux leurs concitoyens pour en faire leurs partisans. Ils s’attachent à se montrer, à plaire, à entraîner. Leur personne, leur nom, leur caractère servent de garant au programme de leurs idées. C’est par eux qu’on arrive à elles. Au contraire, on n’est venu à moi que pour mes idées.
Ces idées, je l’avoue, je ne l’ai pas défendues sans apprêté. On a vu par ce qui précède à quelles aventures je me suis laissé entraîner en vu de définir ou d’orner ces idées, de les mettre dans leur jour, d’en accentuer l’intérêt et l’importance afin d’obliger le lecteur à les recevoir pour ce qu’elles sont.
Comme on dit si bien dans la pègre, ce n’est pas une affaire personnelle.
Mes respects et ma reconnaissance au président.