Père Joseph d’Avallon – Lettre ouverte à Alain Soral
29 mai 13:09, par Sedevac
C’est vraiment une inversion : ce n’est pas parce que le diable est le singe de Dieu que l’œuvre de Dieu est diabolique. On atteint ici les limites d’une religion qui croit au diable plus qu’à Dieu, qui accorde plus d’importance au diable qu’à Dieu, et qui juge Dieu en fonction du diable. Religion hélas répandue dans la dissidence parmi les gens éclairés de certaines réalités, mais qui finissent par voir le diable partout : dans un triangle, dans quelques chiffres, etc. Le cannibalisme est certes une singerie diabolique de l’eucharistie, mais ça ne rend pas celle-ci diabolique. Quoi de plus élevé que de communier à Dieu ? C’est la nourriture de l’âme, de même que l’animal sacrifié est la vie du corps, aussi indispensable à la vie de l’âme que la nourriture l’est au corps. "Celui qui ne mange mon corps et ne boit mon sang n’a pas la Vie en lui et n’aura pas la vie éternelle."