Être lesbienne, c’est s’émanciper enfin de la virilité toxique !
3 juin 13:21, par ulysse75
Seul le spermatozoïde apporte le germe de la différenciation sexuelle. La femme ne propose dans la transaction que le chromosome X propre au féminin. L’homme quant à lui contient le chromosome X et Y. Le caryotype XX, spéculaire et narcissique, défini la femme ; le XY, l’homme.
Dans son essence biologique, autrement dit « spirituelle », l’homme comprend en lui une composante d’altérité qui fait défaut à la femme.
Cette altérité ontologique conduit l’homme à reconnaitre en la femme la part de lui-même qu’il cherchera toute sa vie à se réapproprier par un désir parfois quasi-obsessionnel. La femme représente à ses yeux fascinés l’extériorisation de sa fragmentation intérieure dont le seul remède reste l’union insécable.
Pour la femme, l’homme est toujours pour ainsi dire un « étranger chromosomique », distinct d’elle-même et en quelque sorte inassimilable. C’est ce qui explique sa volonté primordiale de le changer selon des critères propres à son genre et de gommer (tout en les convoitant !) les caractéristiques de la masculinité.