Dans cette sociologie du hardeur, il y a un truc qui pour moi demeure profondément mystérieux : quels consommateurs versent le pognon qui fait tourner la boutique ? L’offre gratuite est à ce point immense que le branleur le plus assidu pourrait assouvir son vice durant une vie, sans avoir à payer.
Je me demande si en lieu et place de ces mystérieux abonnés payant il y aurait tout simplement des quantités astronomiques de comptes bidons alimentés en argent par des organisations ayant besoin de blanchir de l’argent. Des logiciels simulant des clics sur les sites web pourraient très bien donner l’illusion qu’il existe de véritables abonnés (comme cela se fait dans le domaine de la publicité en-ligne), permettant ainsi à ces entreprises d’avoir une couverture face aux pouvoirs publics. Si ceux qui ont versé le pognon sont également actionnaires, il suffit de leur verser un dividende et la bouche du blanchiment d’argent est bouclé. Un service en ligne d’envergure planétaire est vraiment l’idéal pour blanchir du pognon !