Bassem furieux contre la commission d’enquête sur les tiktokeurs
13 juin 08:51, par mimi Zozo
Le vidéaste demande à peu près : "c’est quoi le mot équivalent de misogyne, ciblant les hommes, c’est homogyne ?"
Le monsieur, il n’a pas fait de français à l’école.
On lui aurait enseigné que les mots ont des racines, grecques ou latines dans presque tous les cas.
Gyne, c’est femme, homo c’est l’homme (l’humain) ou semblable.
homogyne signifie donc être humain-femme.
Il saurait aussi, si on lui avait correctement enseigné le français, s’il avait ainsi pris goût à la lecture, que le pendant de "gyne" en français, c’est "andre" d’andros, l’homme (viril, sexué). Pas besoin d’avoir fait du grec. Il l’aurait su par association de mots : androgyne : homme et femme à la fois. Donc...
Donc il aurait su recréer le mot qu’il cherche : misoandre. De "miso" qui n’aime pas et andros. La misoandrie n’était pas très répandue en d’autres siècles. En effet il importait d’avoir un homme à ses côtés à tout instant ou presque, la violence et l’agression physique étant surveillées et réprimées en premier lieu par la famille, puis le village et le chef du lieu, l’Eglise enfin et le roi. Elle le devient ou a été artificiellement créée, depuis que seul l’Etat protège ou est censé protéger de la violence physique.
La misoandre d’autres siècles, pour s’en prendre aux hommes, devait les frapper ou les chasser elle-même du logis. C’était trop risqué ! Les brigands auraient pris sa place.
En revanche la misogynie a toujours existé.