L’image de la dynamite utilisée pour éteindre un puit de pétrole en feu en consommant l’oxygène de l’air est assez juste.
Une autre image c’est le comportement de l’extrême gauche, tiré du manuel, quand elle veut neutraliser un mouvement de grève qui ne vient pas de ses rangs pour faire plaisir au pouvoir en place :
au début elle dénonce le mouvement,
puis elle marche à ses côté,
petit à petit en prend sa tête,
à la fin, revendique autre chose que le mouvement de départ et siffle la fin de partie.
En laissant Israël face à l’Iran, Trump le roublard gagne sur deux tableaux :
il préserve Israël d’une destruction majeure, ce qui humilie Netanyahou parce que ça prouve qu’il n’est rien sans Trump,
il met un point final au conflit en limitant le but de guerre au minimum, bombardant juste assez l’Iran (en les prévenant) pour pousser Netanyahou à la faute en disant qu’il veut un ’regime change’, ce qui implique un sacrifice de soldats américains que l’opinion américaine abhorre.
La question à terme est de savoir si la roublardise qui tend vers la paix et les affaires est plus forte que la roublardise, bien plus radicale, mue par la haine et la soif de mort.