La femme est totalement exclue de la démocratie Grecque, et dispose d’à peine plus de droits qu’une esclave. Son nom est rarement gravé sur sa propre pierre tombale. Dès l’époque archaïque, les lois régissant la sexualité étaient très dures. Les relations hors mariages avec des femmes libres étaient sévèrement réprimées. En cas d’adultère, le mari trompé pouvait tuer l’amant pris en flagrant délit. Enfin, l’âge légal du mariage était de 30 ans. Une indifférence complète existe entre les époux. Le mariage n’est jamais apparu aux grecs comme une condition de bonheur, inspiré par l’amour, même réduit à l’attirance physique. Le seul moyen pour les jeunes grecs pour avoir des relations sexuelles hors mariage était de se tourner vers des prostituées, des hommes, ou leurs propres esclaves. La prostitution des femmes (mais aussi des hommes et des enfants) était donc une activité très florissante, qui employait une part non négligeable de la population et contribuait pour une bonne partie à l’activité économique de la Grèce antique. La prostitution était le seul « travail » qui permettait aux femmes de pouvoir manier l’argent, et donc d’augmenter leur relative autonomie.
Dans la Grèce antique, le législateur Solon (VIIe avant JC) instaura des bordels d’état à bas prix, afin de prévenir l’adultère, source d’instabilité sociale pour la société patriarcale.
Dans la Grèce classique, la prostitution était l’une des économies principales, et presque le seul moyen pour les femmes de manipuler de l’argent.
La femme jouit d’à peine plus de droits qu’un esclave. L’esclavage et la guerre perpétuelle sont les deux autres piliers de l’économie grecque. Dans la société des ’’inventeurs de la démocratie’’, seuls les citoyens (non-esclaves) mâles ont le droit de voter.