Erreur de l’administration : des avis d’imposition établis en 2011 étaient illégaux
19 janvier 2012 15:56, par KalixUne chose dont on ne parle jamais à propos de l’Etat Français :
la dette officielle de ce pays est de 1700 MdE, en réalité, elle est de plus de 2000 MdE (*)
mais en face de cette dette, que trouvons-nous ? Un actif évalué par la Cours des Comptes (2008) à 680 MdE.
En d’autres termes, actif - passif, 2000 - 680, l’Etat Français a un déficit d’actif de, excusez du peu, 1300 MdE (!). Ce qui, en termes juridiques précis, caractérise une situation de Banqueroute.
De ce fait, l’Etat Français n’est plus géré qu’en trésorerie, qui est en fait une cavalerie au coeur de laquelle on trouve les deux leviers principaux a) la dette (mais là, c’est fini) b) l’impôt, sur lequel nous avons un petit souci spécifique : indépendamment de la question intéressante de l’égalité fiscale dans ce pays, nous avons une des pressions fiscales globales les plus élevée (et mal utilisée par ailleurs) des pays de l’OCDE : 56%, un niveau qui ne permet guerre d’aller beaucoup plus loin (cf. l’actualité de la TVA fiscale).
Alors quoi ? Situation de Banqueroute non dite, ajoutée à une impossibilité de refinancement (dette) sur fond de pression fiscale déjà maximale, la conclusion est que l’Etat Français est ni plus ni moins que...Mort.
Nous sommes dans une impasse caractérisée, dont la résolution est, ensemble ou successivement implosion et grand soir annoncé.
A quelle échéance ? Le temps qu’on épuise tout à fait le levier de la dette, d’ici fin 2012 maximum par conséquent (on aura rajouté 200 MdE de dette).
A ce moment, il faudra bien, puisque la croissance s’effondre, augmenter la pression fiscale en proportion directe d’une fermeture de l’accès l’endettement extérieur, et là, ça craquera tout de suite.
Le souci est que, ensuite, comme nous sommes dotés d’une force nucléaire qui limite tout de même les revendications potentielles de créanciers mêmes très agressif, nous sortirons de l’euro comme des voleurs, nous retournerons au franc en slip et dans la foulée, vous aurez une telle dévaluation et une telle mise à bas des services publics que, du jour au lendemain, vous aurez 10 millions de chômeurs en plus et un Etat en perdition.
Tout cela pour quand ? Mi 2013.
A ce moment, on pourra rigoler de nos feuilles d’impôts ; il n’y aura plus de Poste.
A bon entendeur
(*) si vous prenez en compte tous les engagements non financés à cette date : retraites, pensions, etc.