Sa valeur est définitive et s’excepte par conséquent des débats ; cela se tient pour une part à la légalité que lui confère constitutivement la majorité des votants, et pour une autre part, à l’idée que l’Esprit de la Constitution Française est et doit être le cadre définitif et référent à partir duquel se décide le cours du politique. Démocratie, Europe, Droits de l’Homme et du Citoyen, autant d’indépassables, pensent-ils, stoïciens. Murs définitivement charpentés et étroits d’où se décline l’ambition précaire du politique. Il semblerait que la réflexion ait atteint l’indépassable préjugé de l’indépassable… Dire le dépassement, l’alternative, dans ce cadre, c’est être contre le progrès, l’évolution, le darwinisme, c’est prendre le risque de la non-sélection. Seuls les grands hommes, risques pris, s’exceptent du cours. Ils nagent… c’est triste, bien souvent pour pas grand-chose, leur épaisseur n’étant pas celle du peuple, leur bouche n’étant pas celle qui conviendrait à ses oreilles.
Le problème, pour finir, n’est pas le caractère représentatif de notre démocratie, mais la marginalisation de son essence propre. Le mensonge n’est pas nouveau, cf Platon.