La Syrie fait sortir Kissinger de ses gonds
10 avril 2012 21:23, par ChrisgeorgIl a bien compris le vieux caïman ! Ils sait bien que comme à chaque fois où le voile est levé sur leurs machinations, ou-bien arrivés au terme de leur lente captation du pouvoir (deux faits souvent voire systématiquement concomitants !) ils virent à l’hystérie, la mégalomanie, la surenchère, la fuite en avant... et tout un tas d’autres réactions aussi parfaitement démentes... que feintes ! La fuite et le déni par la crise, la folie, le chaos ! Foutre le bordel un max quitte à sacrifier une partie des siens (ça c’est pour la diaspora des modestes !), compter les morts en attendant que ça se tasse... pour ensuite mieux revenir, là ou ailleurs, surtout ailleurs, en victime gémissante et réclamante, surtout réclamante ! Stratagème efficace, sorte de plan B ou de secours, comme on voudra, ayant largement fait ses preuves au cours des siècles.
Seulement cette fois-ci y’a un hic et le vieux matois l’a bien compris lui. La dernière fois ou ce mécanisme s’est déroulé ce fut la guerre de 39/40. Précédemment et jusque-là les moyens de communications étaient rudimentaires, l’information totalement filtrée et de plus limitée à seulement quelques groupes sociaux dans quelques pays développés. Aujourd’hui la situation n’est plus du tout la même, le scénario se déroule sous les yeux de la planète entière, toutes classes sociales, races et pays confondus. Bien sur tout le monde n’est pas pour autant informé de la mécanique en cours, tant s’en faut ! Néanmoins, il existe maintenant un réseau planétaire de gens qui savent. Aujourd’hui, dans chaque pays ou quasiment, le stratagème est connu, éventé par une part certes encore minime mais de plus en plus grandissante des populations. Suffisamment connu et par suffisamment de gens en tous cas pour que cette prise de conscience ne puisse être désormais freinée par qui ou quoi que ce soit... même une troisième guerre mondiale, tout au contraire !
Si chaos il y a, le mensonge ne pourra désormais plus se réinstaller, là ou ailleurs, dans toute son innocence victimaire, ce n’est tout simplement plus possible. Désormais, post-holocauste, plus de lieux et de consciences à réinvestir sans être immédiatement reconnus, devinés. Là est la différence, là est l’écueil pour eux, l’écueil terminal, et paradoxalement c’est la mondialisation même, alliée à la rapidité et à la massivité de l’information qui en émane, qui a permis cette situation. Ironie suprême, clin d’œil céleste peut-être, l’arme de domination se retourne contre ses créateurs.