Hollande rend hommage au terroriste et ancien Premier ministre israélien Yitzhak Shamir
3 juillet 2012 03:50, par Apprenti-QuenellierOn peut également ajouter que, dans son hostilité envers les Britanniques, il commit « un crime impardonnable du point de vue moral : prôner une alliance avec Hitler, avec l’Allemagne nazie, contre la Grande-Bretagne. »
(source : Michel Bar-Zohar, Ben Gourion, le prophète armé, éd. Fayard, Paris, 1966, p. 99 cité par R Garaudy, Les mythes fondateurs de la politique israélienne, éd. La Vieille Taupe, Paris, 1995).
De plus, les objectifs du groupe Stern, de sa véritable dénomination, le "Lehi", étaient sans ambiguïtés :
« Il ressort des discours des dirigeants de l’Etat national-socialiste allemand qu’une solution radicale de la question juive implique une évacuation des masses juives de l’Europe (Judenreines Europa). Cette évacuation des masses juives de l’Europe est la condition première de la solution du problème juif, mais cela n’est possible que par l’installation de ces masses en Palestine, dans un Etat juif, avec ses frontières historiques. Résoudre le problème juif de façon définitive, et libérer le peuple juif, c’est l’objectif de l’activité politique et des longues années de lutte du "mouvement pour la liberté d’Israël" (Lehi) et de son Organisation militaire nationale (NMO) en Palestine (Irgun Zevaï Leumi). Le NMO, connaissant la position bienveillante du gouvernement du Reich envers l’activité sioniste à l’intérieur de l’Allemagne, et les plans sionistes d’émigration estime que :
1) Il pourrait exister des intérêts communs entre l’instauration, en Europe, d’un ordre
nouveau, selon la conception allemande, et les véritables aspirations du peuple juif
telles qu’elles sont incarnées par Lehi.
2) La coopération entre l’Allemagne nouvelle et une nation hébraïque rénovée
(Völkisch Nationalen Hebräertum) serait possible.
3) L’établissement de l’Etat historique juif sur une base nationale et totalitaire, et lié
par un traité au Reich allemand pourrait contribuer à maintenir et à renforcer, dans
l’avenir, la position de l’Allemagne au Proche-Orient.
A condition que soient reconnues, par le gouvernement allemand, les aspirations
nationales du "Mouvement pour la liberté d’Israël" (Lehi), l’Organisation militaire
nationale (NMO) offre de participer à la guerre aux côtés de l’Allemagne. »
(source : David Yisraeli, , Le problème palestinien dans la politique allemande, de 1889 à 1945, Bar Ilan University, Ramat Gan, Israël, 1974, p. 315-317, ibid.)