La solution est simple, il suffit d’imposer le néerlandais dans les écoles francophones. Je ne sais pas à partir de quel âge ni combien d’heure par semaine. Mais il faut l’imposer à l’école, sinon à quoi peut bien servir l’école ? Supprimons aussi la géographie et l’histoire dans ce cas. Si l’école ne sert pas à former les citoyens…
Mais nos politiciens francophones n’en parlent pas, n’évoquent même pas l’idée du bout des lèvres. Rien ne parait dans ce sens dans les programmes électoraux. Crois moi j’y fais attention mais je ne trouve rien. C’est pourtant la seule chose qui pourrait sauver ce pays. C’est à l’école qu’il faut l’apprendre. Après cela, avec le boulot, la famille, les tracas, on a d’autres choses à foutre que d’apprendre une langue. Et voilà pourquoi les wallons ne l’apprennent pas. Seuls les micros partis (ceux qui font 0.1% aux élections) tentent de sauver ce pays mais la caste médiatico politique a pourris tout le système et monopolise tout le pouvoir.
Et là nous touchons un autre sujet cher à E&R je pense, c’est la nullité de l’enseignement. Déjà que personne ne semble comprendre qu’il faudrait qu’on enseigne le néerlandais à notre jeunesse, voilà qu’en plus on ne leur apprend pas notre histoire. Voilà sur quoi nous débouche un monde ultra libéral. Car il faut savoir qu’en Belgique, les cours d’histoire sont d’une nullité incroyable. On n’y apprend rien. Les citoyens connaissent à peine l’histoire contemporaine de la Belgique. Oui mais avant ? Sous l’empire ? au moyen âge ? aux temps modernes ? les belges (surtout francophones) n’en savent rien. Nous avons été pondus en 1830. Les flamands par contre en ont nettement plus conscience du fait de la prospérité des flandres au moyen age. Il y a de quoi s’en souvenir. La bataille des éperons d’or est connue de tous là bas.
On n’apprend pas à connaitre les autres, on n’apprend même pas à se connaitre soit même. J’ai l’impression que la Belgique est juste en avance sur ses voisins à propos de ce constat accablant.
Deux stéréotypes, un préjugés et trois crottes de nez et voilà comme on arrive à faire que les flamands pensent que les wallons ne les aiment pas et donc ne les aiment pas en retour. Et réciproquement. Résultat des courses : on vote nva ou on devient rattachiste.