Le saint business. Quand la grande distribution mise sur le Ramadan
26 juillet 2012 02:17, par IskandaarLe problème de la surconsommation quel qu’en soit le prétexte reste le problème de la modernité et de sa société de consommation. Les pays musulmans se fondent sur le modèle occidental comme seul référent temporel, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils reproduisent les mêmes dérives que les sociétés occidentales. Cela dans une certaine mesure mais il est à craindre que ladite mesure ne s’élargisse, quand il est devenu courant de faire sa prière au sein même des temples de la consommation, chose que j’eus perçu comme "étrange" la première fois que je l’eus vu... Le peuple est partie prenante du fait, le mal n’étant pas imputable aux seuls dirigeants. Matérialisme ou spiritualité, dans un monde où la mort a été annulée en tant que perspective nous autres prétends-cieux ne faisons pas le poids... Pour le moment...
Il est clair que le système, à défaut de détruire l’Islam, crée un islam-religion de substitution, une récupération adaptable à son nouvel ordre mondial, un calque frauduleux. Dans la lignée de la pensée de leo strauss qui instrumentalisa le protestantisme anglo-saxon à des fins purement systémiques et matérialistes, suscitant cette masse de fanatiques religieux incultes, bellicistes et bon consommateurs. Tous les événements récents, dont l’ascension "miraculeuse" de l’islamisme politique (miraculeuse au moins comme le fut le "retrait du désert" face à l’arrivée des colons israéliens, signe évident de la manifestation divine dixit) sont des signatures d’un tel projet d’envergure. Et donc ils seront nombreux à être séduits, il suffit d’en voir fanfaronner "islamiquement" d’une victoire autorisée par ceux qui jadis étaient pourtant considérés comme l’adversaire.