Certains commentaires au sujet de la vidéo que j’ai réalisée, procèdent d’une opposition bien plus radicale à la démocratie que celle que j’expose dans la bande annonce de la Démocratie Proxénète. En 8 mn, il est difficile de s’expliquer et d’être aussi exhaustif que je peux l’être en 360 pages. Pour ne pas préjuger, je vous invite donc à les lire. Tous ceux (nombreux) qui ne veulent plus de la démocratie, ne plébiscitent pas pour autant (j’imagine) un pouvoir dépourvu d’autorité naturelle et qui ne se maintiendrait que par la terreur. Mais la question n’est pas vraiment démocratie ou autre chose car la forme du gouvernement a beaucoup moins d’importance que le lien social lui-même. Le drame du régime actuel est son proxénétisme généralisé, lié à un pouvoir structuré sur le capital. Qu’il se cache sous une forme démocratique ou autre est quasiment anecdotique.
clem dit : « Si la démocratie c’est de choisir ses propres règles alors elles s’affranchissent de l’ordre naturel. La démocratie c’est donc le culte de l’individu et du désordre. » Je partage son idée, c’était déjà le point de vue de Platon et de Socrate, pourtant non confirmé par la démocratie athénienne de leur siècle qui n’a pas expérimenté un bordel semblable à celui que nous connaissons. Ce n’est pas la forme démocratique qui crée notre individualisme, notre égoïsme et notre désordre, mais le fait que notre démocratie soit proxénète, c’est-à-dire qu’elle donne tout pouvoir au capital, ce qui n’était absolument pas le cas à Athènes. Le lien social est la grande question. Quand un peuple s’élève grâce à la qualité de ses liens, il permet généralement à des hommes responsables de gouverner. Exemple : Périclès ! Si bien qu’alors une démocratie est sous l’autorité d’un sage, aimé et choisi. L’autorité véritable ne se conquiert pas avec les armes, c’est la vertu du peuple et sa clairvoyance qui la plébiscite.
Je ne suis pas en désaccord sur le fond avec le satisfait satisfaisant mais si sa radicalisation doit nous dispenser d’agir ensemble, elle n’est qu’une posture auto-satisfaisante. Il faut gérer le présent, et si Dieu est notre sauveur, cela ne nous dispense pas de poser des pierres et de construire son église.
arkhamian dit : « la réalité humaine, sa nature sociale, est de régler les problèmes infinis en commun et du mieux qu’on peut. » Tout à fait d’accord !
Roméo Bey