Le père Georges Morand témoigne sur le satanisme des élites
23 octobre 2012 16:07, par gregoryJ’ai lu, ça et là, des commentaires assez intéressants. J’ignore si le mien le sera autant que certains autres, dont l’érudition s’avère patente. Sans rattacher ces pratiques de "magie noire", de "sorcellerie" ou autre à une métaphysique réelle ou supposée, je crois que cela (ces horreurs devrais-je écrire plutôt) a toujours existé et existera toujours. Evidemment, quand c’est pratiqué par des gens qui "possèdent" (ou croient "posséder") un pouvoir et que cela demeure caché aux yeux du profane, cela paraît outrancier, incroyable etc... Il est sûr, en revanche, que dès qu’un "Kévin" de base s’essaie à ce genre de rituel d’une manière informelle et que cela fait la "une" des médias, "on" en parle et bla bla bla et bla bla bla... Tout cela pour dire que la lampe torche éclaire où elle veut, mais que la noirceur de la nuit n’empêche pas la banalité du mal, à n’importe quelle échelle à laquelle cette dernière, socialement parlant, se situe. Ainsi, on peut avoir des milliards en banque (enfin se les fabriquer grâce au vrai pouvoir), ou bien être pauvre et être néanmoins "mauvais". Mais pour ce, est-ce nécessaire d’en référer à une métaphysique de bas-étage en croyant à des sornettes telles que "dieu" ou "diable". Cela est et existe, et je ne pense pas, d’une manière générale, à une immanence que l’on pourrait réifier au sein d’entités éthérées, immatérielles et immuables (là, je pense à Spinoza, mais comme il était juif...). L’être humain n’aime pas son prochain, et la seule chose que j’ai retenu de mon catéchisme est que Jésus a simplement dit (enfin d’après l’orthodoxie en vigueur, ce me semble) : "aimez-vous les uns les autres, et vous aurez le paradis sur terre". A mes yeux donc, ni infra-monde, ni dieu, ni diable. Des animaux humains qui se détestent par pur plaisir. Le problème est qu’il est plus aisé de haïr que d’aimer (question de structure individuelle propre liée à une interaction entre altruisme et égoïsme - organisation du cerveau -) et qu’aimer, coûte, au niveau psychique plus que la haine, laquelle ne demande pas un atermoiement temporel qui ne calme peut-être pas une frustration immédiate. Ainsi, haïr son prochain reviendrait à avoir pu inverser - grâce à l’argent - la satisfaction médiate de faire souffrir son prochain (je pense aux "riches", bien sûr) en affinant un jeu pervers déjà là. Ah, Nietszche...